« La luzerne avait été implantée l'an dernier avec du tournesol. Pour cette campagne, la récolte de foin n'est pas très épaisse, mais c'est normal. La luzerne avait été semée à moins de 5 kg/ha, car l'objectif principal de cette parcelle est la production de semences », explique David Forge dans une vidéo publiée sur la Chaîne agricole.
L'agriculteur d'Indre-et-Loire dispose, en effet, d'un contrat de multiplication de semences sur 6 ha. La récolte des graines de luzerne est prévue après l'été. Mais avant, il est possible de réaliser une coupe pour les fourrages. « La culture va repartir de plus belle ensuite », précise-t-il. Une deuxième parcelle est, elle, uniquement consacrée aux fourrages, pour des voisins éleveurs de chèvres. Dans ce cas-là, David Forge espère une ou deux coupes après celle réalisée mi-mai. Pour ce champ, la densité de semis est au-dessus des 10 kg/ha.
Les produits laitiers commencent là
— David Forge (@d_forge) May 11, 2022
Première coupe de ma luzerne qui nourrira les chèvres de mes confrères pic.twitter.com/TwwyRcig3L
Casser le cycle des vulpins
Avec la luzerne, l'agriculteur souhaite faire une pause dans le cycle cultural habituel de l'exploitation et ainsi casser le cycle des adventices, notamment des vulpins. David Forge compte aujourd'hui la garder en place 3 ans. C'était mal parti l'an dernier, avec une luzerne très peu dense, mais cela s'est bien rattrapé depuis.
Retrouvez l'intégralité de la vidéo ci-dessous (cliquez sur le curseur pour lancer la lecture) :