Les cours du pétrole continuent de s’envoler, après avoir atteint mardi 18 janvier leur plus haut niveau depuis 2014.
À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour échéance en février, avançait de 0,67 % à 86 dollars ce mercredi à 8h50 GMT, annonce l’AFP. De son côté, « le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mars, progressait de 0,31 % à 87,82 dollars, contre 87,51 dollars la veille ».
Nearest #crude is at seven-year highs after an attack on Abi-Dhabi; could support vegoils
— Andrey Sizov (@sizov_andre) January 18, 2022
[Why didn't I buy it in April 2020??] pic.twitter.com/At5PU56TyA
Plusieurs analystes s’attendent à ce que les cours dépassent les 90 voire les 100 dollars le baril.
Alors que l’offre est tendue par des coupures de la production dans plusieurs pays et que la demande repart, une frappe de drones survenue lundi 17 janvier sur une zone pétrolière d’Abou Dabi (Émirats arabes unis) a nourri la flambée des prix.
Revendiquée par les rebelles Houthis pro-iraniens du Yémen, cette attaque a fait exploser trois camions citernes près des réservoirs de la compagnie ADNOC, causant trois morts et six blessés.
?3 people became victims of a #drone attack on ADNOC tanks in #AbuDhabi, 6 more people were injured.
— Kreately.in (@KreatelyMedia) January 17, 2022
The drone strike resulted in a temporary disruption to aircraft arriving in Abu Dhabi. pic.twitter.com/g9hNzRVt1a
Les vives tensions entre la Russie et l’Ukraine continuent aussi de tendre le marché. De fait, Kiev et ses alliés occidentaux accusent la Russie d’avoir massé des troupes à sa frontière en vue d’une possible invasion.
Si la situation se dégrade, l’approvisionnement en gaz russe pourrait se trouver perturbé en Europe, ce qui alimenterait la demande en diesel et en fioul en remplacement du gaz naturel et ferait flamber encore les cours du brut.
De leur côté, les principaux pays producteurs de pétrole (l’Opep +, emmenée par l’Arabie saoudite et la Russie), ne semblent pas disposés à modifier leur politique d’approvisionnement du marché en pompant davantage de brut, ce qui permettrait de mieux répondre à la demande et faire baisser les prix.