Au total, 461 foyers d'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) ont été confirmés depuis le déclenchement de la crise en novembre, dont une très grande majorité (448) concernent des élevages du Sud-ouest, principalement des canards, détaille le communiqué.
« La stratégie de dépeuplement porte ses fruits. La dynamique de propagation du virus a fortement ralenti et la sortie de crise sur le plan épidémiologique se dessine », relève le ministère, qui précise que plus de trois millions d'animaux d'élevage, essentiellement des canards (2,45 millions), ont été abattus.
« Si la vigilance reste de mise sur l'ensemble du territoire métropolitain, l'absence de nouveaux cas autour des premiers foyers détectés en écembre a permis de lever les restrictions sanitaires (zonages) prises dans plusieurs départements (Haute-Corse, Corse du sud, Deux-Sèvres, Yvelines) », ajoute-t-il.
« En complément des indemnisations sanitaires qui font déjà l'objet de versement d'acomptes aux éleveurs dont les cheptels ont été éliminés, un dispositif d'indemnisation des pertes économiques est en cours de mise en place », annonce par ailleurs le ministère.
Ce dernier concernera quatre grandes catégories de bénéficiaires : les éleveurs avicoles (y compris de poules pondeuses) situés en zones réglementées, les entreprises de sélection-accouvage, les entreprises du maillon aval (abattage, seconde transformation, centres de conditionnement) et entreprises de services spécialisés (transport, nettoyage, alimentation animale, transformation de coproduits), enfin les éleveurs de gibier à plumes.
Comme plusieurs pays d'Europe, la France est confrontée à un épisode d'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) depuis la mi-novembre.
Le virus en cause (H5N8) atteint exclusivement les oiseaux. Il n'est pas transmissible à l'homme. La maladie circule activement dans la faune sauvage et se manifeste à l'occasion des migrations vers le Sud.
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