Pour aller vers plus de productivité, Pascal Chaussec, polyculteur-éleveur dans le Finistère, travaille notamment à substituer en partie « l'acier des outils par l'action de différentes racines, l'azote chimique par l'apport des légumineuses et le pétrole par plus de photosynthèse ». Découvrez son témoignage recueilli par les équipes Trame.
Dans le cadre de la future Pac, les réseaux Trame, FNCuma et Civam ont travaillé ensemble pour élaborer des propositions communes. Aides à l'actif, convergence progressive, contrats de transition agro-écologique et alimentaire des territoires, ou encore investissements dans la transition agro-écologique : il s'agit de mettre l'agriculture de groupe au centre de la transition agricole dans les territoires.
Agriculteur en Haute-Saône, Frédéric Quiclet a transformé au fil du temps ses pratiques culturales, avec les techniques culturales simplifiées (TCS) dès 1981 et un passage progressif en semis direct total. Parmi les objectifs recherchés : « lutter contre l'érosion, protéger et favoriser la vie du sol ». En parallèle, l'agriculteur a lancé une activité de compostage, qui permet d'enrichir les sols en matière organique et de développer une activité au service du territoire. Il nous explique tous ces changements.
À l'arrivée de Freddy Merkling il y a 25 ans, l'exploitation de l'EPLEFPA du Bas-Rhin perdait de l'argent. Son nouveau directeur décide alors de revoir les pratiques : stopper les pertes de matière organique en diminuant le travail du sol et en ayant recours aux couverts végétaux, lancer un projet houblon, qu'il convertira plus tard en bio, produire de l'énergie photovoltaïque, etc. Il nous explique en détail ces changements et leur mise en ½uvre.
À l'initiative du président de Trame, « Merci à nos soignants » a pour objectif de ravitailler régulièrement le personnel des services de Covid-19 en produits fermiers, jusqu'à la fin de la crise.
En 2017, dans un contexte de fort développement des brasseries artisanales en France, deux ingénieures agronomes prennent le pari de lancer une filière houblon en Lot-et-Garonne. Elles créent leur entreprise, soutenue par la Région et s'entourent de multiples partenaires dont le lycée agricole de Sainte Livrade qui met à disposition une parcelle et la Chambre d'agriculture qui forme un conseiller à la culture du houblon biologique pour inciter les agriculteurs à se diversifier.
Tous les mardis à 5 heures du matin, les lumières du petit abattoir de Guillestre dans les Hautes-Alpes s'allument. Pourtant, il y a quelques mois, cet abattoir aurait pu rester plongé dans le noir sans la mobilisation des éleveurs du secteur et leur investissement dans le fonctionnement de la structure.
Dans le sud-ouest, le GIEE Agrivaleur rassemble des éleveurs ovins et des céréaliers qui réfléchissent ensemble sur l'adaptation de leurs pratiques aux conséquences des évolutions climatiques. Parmi les pistes explorées, se trouve le système de production mis en place par un céréalier et un éleveur, dans lequel les animaux viennent pâturer en hiver couverts végétaux et parcelles de blé chez le céréalier.
L'agriculture de conservation des sols sera à l'honneur du 10 au 14 novembre prochains pour la Semaine du sol en Bretagne. Au programme : des projections organisées du film documentaire « Bienvenue les vers de terre », suivies de débats avec des agriculteurs locaux et aussi des réunions d'échange sur cette thématique.
À Bretenière (Côte d'Or), la plateforme CA-SYS, ferme expérimentale de l'Inra, permet de tester des systèmes agro-écologiques dans un petit territoire (125 ha contigus) riche en haies, bandes enherbées et bandes fleuries. Le concept fondateur : co-concevoir, avec des agriculteurs et conseillers agricoles, des systèmes agricoles sans produits phytos en se servant de la biodiversité cultivée et sauvage comme moyen de production, puis tester leur faisabilité et évaluer leurs performances.
Dans un contexte de changement climatique, les acteurs du développement agricole ont besoin d'outils et de références pour adopter ou accompagner des modifications de pratiques. Le projet AP3C (Adaptation culturale des pratiques au changement climatique), en cours sur le Massif Central depuis 2015, a pour ambition d'obtenir des informations localisées et précises sur le changement climatique pour adapter les systèmes de production agricole du territoire.
Agriculteur dans l'Ain, Pierre Pertuizet s'est d'abord intéressé aux techniques sans labour pour des raisons économiques. Puis la découverte d'impacts agronomiques a changé son angle d'approche. Avec l'introduction des couverts, il observe des bénéfices sur la structure et la vie du sol, mais aussi moins de salissement.
Avec une installation pour environ deux départs à la retraite, la question de la transmission est stratégique en France. Éric Charbonnier, coach chez Trame, insiste sur la nécessité de rendre son exploitation suffisamment attractive pour favoriser le renouvellement des générations.
En Haute-Savoie, avant de créer une société agricole, les futurs associés peuvent tester leur "compatibilité professionnelle" et leur bonne entente. Une démarche intéressante vu l'importance des relations humaines quand on travaille à plusieurs, que l'on se connaisse ou non au départ. De nombreuses ruptures d'associations ont d'ailleurs pour origine des tensions relationnelles.
Isabelle et Xavier Lombardot élèvent une quarantaine de Montbéliardes dans le département du Doubs. Après une véritable remise en question, ces producteurs de lait à Comté sont passés des traitements systématiques et préventifs sur leur troupeau aux médecines complémentaires. Après s'être formée à l'homéopathie, à l'aromathérapie et même à l'ostéopathie et aux massages, Isabelle se sent aujourd'hui « plus en accord avec ses valeurs de respect de la nature, de l'animal, et l'envie de ne plus utiliser de la chimie partout. »