Différentes espèces de pucerons (Rhopalosiphum padi, Sitobion avenae, Schizaphis graminum, Metopolophium dirhodum.) sont capables de transmettre les virus de la jaunisse nanisante de l'orge (JNO). Aucune lutte ne peut être engagée contre ces virus quand la plante est infectée. La lutte repose donc sur des techniques culturales préventives et sur la lutte insecticide, par la protection des semences ou le traitement en végétation. L'automne 2015 a montré que des infestations même tardives pouvaient occasionner des dégâts significatifs. La vigilance reste donc de mise tant que les conditions restent favorables aux pucerons.
Suite à la mauvaise récolte 2016, Arvalis - Institut du végétal propose une série de fiches ayant pour thème les postes d'économies possibles sur la conduite des céréales et leurs enjeux sur le rendement : semis, fertilisation, traitement de semences, etc. L'institut vous donne des pistes d'optimisation de l'itinéraire technique. Valables quel que soit le contexte, elles prennent aujourd'hui encore plus sens.
Via Végétale présente Commence, enrobage de semences, ayant pour vocation d'améliorer la nutrition des blés, réduire les effets du stress et d'améliorer les rendements. Catalyseur microbien, il s'ajoute au traitement de semence ou, pour de meilleurs résultats, s'applique directement sur le grain de blé.
Sur céréales à paille, les traitements de semences restent incontournables contre les maladies charbonneuses (carie, charbon nu) et très précieux face aux bio-agresseurs contre lesquels d'autres méthodes de lutte sont inexistantes ou difficiles à mettre en ½uvre.
Céréalier en Eure-et-Loir sur une cinquantaine d'hectares et porte-parole de la Confédération paysanne, Gilles Menou est favorable à l'interdiction des néonicotinoïdes, estimant que les agriculteurs sont « capables de produire sans ces substances » et que « les produits alternatifs sont tout aussi efficaces ».
Producteur de grandes cultures et de semences en Meurthe-et-Moselle, secrétaire général d'Arvalis-Institut du végétal et vice-président de l'AGPB, François Jacques n'est pas convaincu que « les nénicotinoïdes, seuls, soient la cause première de mortalité des abeilles ». Selon lui, leur interdiction « va à l'encontre d'Écophyto, dont l'objectif est de diminuer le recours aux pesticides ».
Une enquête menée par Arvalis-Institut du végétal et la Chambre d'agriculture de Bretagne auprès des agriculteurs révèle qu'entre 80 000 et 100 000 hectares de maïs breton auraient été touchés par la géomyze. Le climat hivernal doux, qui n'a pas freiné le développement de la mouche, est pointé du doigt.
Agronome spécialiste de l'agriculture de conservation et animateur du site www.agriculture-de-conservation.com, Matthieu Archambeaud souhaite « relativiser l'impact » des néonicotinoïdes, notamment lorsqu'ils sont utilisés comme traitement de semences. Il craint en outre, suite à leur interdiction, « une possible utilisation répétée de produits pulvérisés », qui ne seront pas forcément moins nocifs pour la faune auxiliaire.
BASF inaugure un centre de R&D dédié au biocontrôle et aux traitements de semences à Limburgerhof, en Allemagne. L'occasion pour le groupe d'étendre son potentiel au-delà de la protection conventionnelle.
La société Axe Environnement a obtenu une nouvelle homologation pour 5 ans pour son procédé de traitements des effluents phytosanitaires BF Bulles, dont le champ d'application a été élargi aux grandes cultures.
Après avoir obtenu son autorisation de mise sur le marché en novembre 2015, Monsanto et Jouffray-Drillaud lancent Nitragin Gold pour mieux valoriser l'azote de l'air et augmenter le rendement de la luzerne.
Bien que les attaques en 2015 aient été limitées, le taupin reste un des ravageurs les plus redoutés par les maïsiculteurs. Le printemps a également été favorable à la mouche des semis et aux vers gris. L'AGPM présente les solutions existantes pour lutter contre ces ravageurs.
Une étude menée en plein champ par l'Inra révèle qu'à proximité de parcelles traitées avec un insecticide de la famille des néonicotinoïdes, le thiaméthoxane, les colonies modifient leur comportement de manière à préserver la production de miel en assurant le renouvellement des ouvrières.
Nufarm a reçu l'homologation pour son nouveau traitement de semence insecticide Nuprid 600 FS.
En plus de renouveler son offre avec onze variétés de maïs inscrites en 2015 en vue des prochains semis, Maïsadour poursuit le développement d'outils d'accompagnement du maïsiculteur tout au long de l'itinéraire cultural.