Entre le 10 et 16 décembre 2020, vous avez été invités, chers lecteurs de Terre-net, à poser toutes les questions que vous vouliez aux experts AgroLeague concernant le plafonnement des rendements et l'optimisation des marges en céréales d'hiver. Aujourd'hui, l'équipe AgroLeague vous répond.
Dans une étude publiée début août, France Stratégie a analysé la rentabilité économique des exploitations au regard de l'engagement de leurs pratiques pour la durabilité. Si, en agriculture biologique, la transition apparaît rentable à moyen terme, l'engagement dans des pratiques agro-écologiques exigeantes ne s'accompagne pas toujours d'un soutien public adéquat ni de bénéfices économiques pour les exploitations, ce qui freine la dynamique de transition.
Semis direct, intercultures, assolement en commun, réduction des intrants, méthanisation... sur l'exploitation de Julien, tous les projets ont le même objectif : la quête de valeur ajoutée rentable. Et ça marche ! La preuve dans le 22e témoignage de la série, qui présente les spécificités des parcours et projets des jeunes agriculteurs ayant inspiré le livre de Christophe Dequidt et son épouse Sylvie : "Le tour de France des jeunes talents de l'agriculture".
Entre opportunité pour de nouveaux acteurs, inquiétudes légitimes pour d'autres, l'ordonnance actant la séparation de la vente et du conseil en matière de produits phytosanitaires va engendrer un big bang en matière de conseil aux agriculteurs. Au delà de l'objectif escompté de réduction de la consommation de produits phytos, le véritable enjeu de la mesure réside dans la capacité des acteurs à la reconception des systèmes agricoles.
La tribune de Mathieu Causse, éleveur aveyronnais président de l'association pour la santé de la terre et du vivant, publiée il y a quelques semaines sur Terre-net, aurait pu donner lieu à une tribune plus qu'à une revue de commentaires. Beaucoup de lecteurs partagent en effet les idées de ce producteur, qui estime que le monde agricole accorde une trop grande importance aux performances techniques des exploitations, au détriment de l'efficacité économique.
Pour leur campagne 2016, quatre agriculteurs du Geda de Scarpe-Hainaut, dans le Nord, se sont lancés dans la fertilisation de précision. Pour cela, ils ont expérimenté une méthode basée sur l'historique parcellaire de leur exploitation. Accompagnés par un bureau d'étude, ils ont repéré les anciennes parcelles remembrées et les prairies, puis réalisé des analyses de sol pour chaque zone repérée. La carte des fournitures du sol produite permet de doser les intrants au plus près des besoins.
Jérôme Audurier, installé dans les Deux-Sèvres, explique dans le cadre d'une vidéo du Réseau agriculture durable sa transition vers l'agro-écologie. La clé pour lui, c'est d'avoir fait les changements progressivement. Passé d'un système conventionnel où il utilisait « beaucoup de produits phytos » à un système durable, il apprécie désormais de travailler « en ayant peu d'impact sur l'environnement ».
Le Réseau agriculture durable a recueilli le témoignage d'agriculteurs ayant mis en place des systèmes économes en intrants. Dans "Pourquoi/comment je sécurise mon système face aux aléas, en diversifiant mes cultures", Laurent Brulet, agriculteur dans l'Indre sur 170 ha de SAU, évoque les avantages d'un assolement composé de huit cultures face aux aléas climatiques et économiques.
Delta Drone et Drone Air Fly signent un accord de collaboration. Objectif : cumuler leurs expériences spécifiques et développer l'avenir du drone au service de l'agriculture.
Drone Agricole, acteur dans le conseil en fertilisation azotée, change de nom et devient Wanaka. L'entreprise déploie ses offres de services auprès des agriculteurs par l'intermédiaire de la distribution agricole et auprès des acteurs amont de l'agro-industrie.
Le Réseau d'agriculture durable (Rad / Civam) publie deux témoignages d'éleveurs allaitant et laitier qui ont choisi des conduites respectivement autonome et économe en intrants, productrices de valeur ajoutée.
Parler d'économies, c'est bien ! Prouver qu'elles sont réelles, c'est mieux ! Telle est en tout cas la philosophie de Sulky. Le constructeur breton a réalisé une étude montrant les gains possibles grâce au système Éconov, qui gère automatiquement et progressivement les ouvertures et fermetures des sections de la nappe d'engrais. Les chiffres sont là : 9 % d'engrais en moins et 68 % de régularité d'épandage. Détails.
Afin de réduire les quantités d'herbicides utilisées tout en gardant les parcelles de betteraves propres, une des solutions est d'associer les actions de désherbage mécanique aux traitements chimiques.
Stéphane Billotte construit son système en cherchant d'abord à copier les fonctionnements naturels et à ramener les équilibres. Adepte du semis direct sous couvert, il se réserve des marges de man½uvre. Au final, il profite d'un système résistant autant d'un point de vue écologique qu'économique.
Près de Domfront dans l'Orne, Gérard Grandin a repris la ferme laitière de ses parents pour y effectuer un virage à 180 degrés. Son objectif : faire du lait biologique uniquement avec de l'herbe en dépensant le moins d'argent et de temps possible.