Selon les estimations d'Agreste au 1er décembre 2020, les surfaces de céréales d'hiver augmenteraient de 11 % en 2021, par rapport à la campagne passée. Elles tourneraient autour de 6,6 millions d'hectares, « ne rattrapant que partiellement l'importante baisse de l'an dernier ». Concernant le colza d'hiver, les surfaces restent à un niveau faible, à 1,12 Mha : + 1,0 % sur un an et - 17,1 % par rapport à 2016-2020.
Attendu de longue date, le plan protéines, abondé par le plan de relance à hauteur de 100 M¤, a été présenté plus en détails par le ministre de l'agriculture le 1er décembre. Il doit répondre à plusieurs objectifs, notamment augmenter de 40 % la surface de production de légumineuses sur trois ans, améliorer l'autonomie alimentaire des élevages, et soutenir la recherche et le développement.
Encensé, pour le moment, par un grand nombre de responsables agricoles et politiques, le ministre de l'agriculture ne convainc cependant qu'un peu plus de 10 % des agriculteurs lecteurs de Terre-net. Près de 40 % estiment qu'il est encore trop tôt pour juger.
Pour cette campagne 2020, le rendement moyen en maïs grain ne dépasse pas les 80 q/ha pour 54,1 % des agriculteurs, selon un sondage publié sur Terre-net entre le 27 octobre et le 3 novembre 2020.
La solidarité entre céréaliers et éleveurs s'est organisée cet été pour pallier le déficit fourrager et/ou en paille lié à la sécheresse. Environ 36 % des céréaliers ont été contactés par un ou des producteur(s) en manque de fourrage et 73 % d'entre eux ont pu répondre positivement à la demande, selon un sondage paru sur Terre-net.fr.
Après une forte sécheresse estivale, près de 40 % des agriculteurs ont transféré ou vendu du maïs grain en ensilage cette campagne, selon un sondage publié sur terre-net.fr.
D'après un sondage réalisé sur Terre-net, la moitié des agriculteurs ne partent pas en vacances pendant l'année. Quand ils peuvent prendre des congés, un quart le fait pendant la période estivale, et un quart choisit d'autres moments dans l'année.
La commercialisation de la récolte de blé tendre est déjà bien avancée. Au début du mois d'août, 70 % des agriculteurs interrogés dans un sondage en ligne sur Terre-net.fr ont déclaré avoir vendu plus de la moitié de leur blé récolté cette année. Un agriculteur sur cinq affirme cependant avoir vendu moins de 25 % de sa production.
Selon un sondage réalisé sur Terre-net, les rendements en blé sont décevants cette année et en fort recul par rapport à l'année 2019.
Si la crise sanitaire a constitué un choc pour l'ensemble de la population et a modifié certaines habitudes de consommation, elle n'a pas provoqué pour autant de révolution dans le rapport des Français au développement durable. Néanmoins, 34 % d'entre eux disent qu'ils feront à l'avenir plus attention à l'origine des produits alimentaires, indique un sondage publié en juillet.
57 % des agriculteurs réalisent des rendements en colza inférieurs à 30 q/ha selon un sondage publié sur Terre-net. Une récolte encore plus décevante que l'an dernier.
Selon un sondage réalisé sur Terre-net, 60 % des agriculteurs déclarent réaliser moins de 60 q/ha cette année en orge. L'année dernière, ils n'étaient que 16,6 % dans cette situation et plus de la moitié des agriculteurs dépassaient les 70 q/ha.
Excès d'eau pendant l'hiver, sécheresse au printemps, retour des pluies localisées.. on peut dire que la campagne 2019-2020 aura été compliquée et se demander quel sera le verdict. La moisson a d'ores et déjà démarré dans quelques secteurs. Premiers retours avec les témoignages d'agriculteurs et salariés agricoles du Gers, du Rhône et du Cher.
Selon le sondage publié sur Terre-net du 19 au 26 mai 2020, 55,5 % des agriculteurs ne sont pas intéressés par la mise en place d'un service au volant dans leurs concessions agricoles. L'autre moitié se dit prête à tester, voire profite déjà du service chez leur fournisseur de pièces de rechange.
Si les conséquences de la pandémie de Covid-19 ont globalement davantage épargné le secteur agricole que d'autres secteurs économiques, les agriculteurs et les filières ont dû faire face à un certain nombre de perturbations et d'adaptations. Pour tirer au mieux les leçons de cette crise, la plupart des organisations agricoles, politiques ou non gouvernementales ont livré leurs propositions pour une agriculture plus forte et plus résiliente dans le "monde d'après".