La série d'articles sur les solutions de financement de l'installation en agriculture, et notamment en élevage, se poursuit. Autre piste possible, après la limitation du capital à reprendre la semaine dernière : sa reprise progressive, par exemple en étant salarié sur la ferme avant de s'installer. Au-delà de l'aspect financier, cela permet un passage de relais, et de savoir-faire !
« Pas besoin de préparation particulière pour recruter et accueillir un salarié, ni de règlement intérieur, de fiche de poste... » : plus que ces idées reçues sur le salariat en élevage, auxquelles Web-agri vous proposait de tordre le cou il y a quelques semaines, c'est la possibilité de recruter de la main-d'½uvre qui, selon vous, en est une ! Car vu la faiblesse des prix du lait et de la viande, comme de leurs revenus, « les éleveurs n'ont vraiment pas les moyens d'embaucher »...
Face à un besoin de main-d'oeuvre sur une ferme, l'apprentissage peut être une alternative au salariat, surtout si le volume de travail ou les capacités financières sont insuffisantes pour un temps plein. D'autant que l'employeur bénéficie d'aides et assure un rôle de formateur. Mais comme pour un salarié classique, des démarches doivent être respectées pour le recrutement.
Congés payés, jours de repos, prêt de main-d'oeuvre, contrats de travail temporaires : en décembre, le conseil des ministres a adopté une ordonnance reconduisant certains assouplissements du code du travail jusqu'au 30 juin 2021 en raison de la pandémie de coronavirus, l'agriculture faisant partie des secteurs concernés.
« Pas besoin de fiche de poste ni de règlement intérieur », « inutile de préparer l'entretien d'embauche ni la ferme pour la première visite », « une fois que le salarié travaille sur l'exploitation, il n'y a rien à faire de particulier »... la rédaction vous propose de combattre plusieurs idées reçues sur le salariat en agriculture. L'occasion aussi, pour vous, de relire des articles déjà publiés sur ce sujet.
Embaucher un ou plusieurs salariés, s'associer, déléguer les cultures, simplifier le système, investir... Bruno, François et Irène, Vincent, Éric, Valéry, Jonathan, tous ont opté pour une stratégie différente afin d'alléger la charge de travail et les contraintes au sein de leur exploitation laitière. Découvrez ou redécouvrez leurs témoignages.
Une convention collective nationale entre en vigueur en 2021 pour les employeurs agricoles et les Cuma. Une première ! À l'échelle de l'exploitation, il faut en informer les salariés, modifier les contrats et revoir la classification des postes.
Après des élevages de taille moyenne avec salariés, le travail en couple avec délégation des cultures, l'investissement ou la simplification du système pour réduire l'astreinte et améliorer le confort, comment fonctionne un grand troupeau basé sur un chef d'exploitation et du salariat ? Réponse dans ce dernier témoignage d'éleveurs laitiers clôturant la série de vidéos de l'Idele sur différents collectifs de main-d'½uvre.
Prendre un apprenti à la place d'un salarié, pour des questions de coût et de charge de travail inférieure à un temps plein, y avez-vous pensé, vous agriculteur ? Et vous jeunes en formation agricole, pour vous former différemment au métier d'agriculteur ou de salarié agricole ? Coût, contrat, avantages... la rédaction fait le point pour vous.
La série de vidéos de l'Institut de l'élevage Idele - de témoignages d'éleveurs laitiers dans différents collectifs de travail - se poursuit avec Éric Deroyand. Son système simple, mais néanmoins efficace, lui permet de dégager de l'EBE tout en bénéficiant d'une bonne qualité de vie. Des arguments qui, selon lui, font mouche auprès d'éventuels repreneurs.
Comment recruter le bon salarié ? Et ensuite le fidéliser s'il convient ? Deux enjeux particulièrement importants dans le secteur de l'élevage, où beaucoup d'exploitations manquent de main-d'oeuvre et peinent à embaucher. Pour vous aider, vous éleveurs, à les relever, retrouvez dans cet article de nombreux conseils de recrutement, management, communication, organisation, fidélisation et des témoignages de producteurs ayant recours au salariat.
À l'année ou sur quelques mois, des éleveurs choisissent de supprimer la traite du dimanche soir pour se dégager du temps libre. Yoann ou encore Béatrice l'ont fait et ne reviendraient pas en arrière. De son côté, Jérémy Cerclet d'Eilyps donne quelques conseils pour franchir le pas.
Pour conforter, avec des éléments concrets observés en exploitation, son étude sur les collectifs de travail en production laitière, l'Institut de l'élevage Idele a réalisé une série de témoignages vidéo d'éleveurs installés en individuel, en association ou avec salariat. Pour Bruno Pinel, éleveur en Loire-Atlantique, le principal atout de son système avec trois salariés est de faire progresser l'entreprise. Un investissement plus rentable selon lui que le matériel, d'autant qu'il s'avère plus facilement transmissible.
Dans une étude, relayée par la rédaction il y a quelques semaines, l'Idele a mesuré l'impact du type et du volume de main-d'oeuvre sur les performances technico-économiques en bovin lait, ainsi que sur l'organisation et la charge de travail. Suite à cela, l'institut propose une synthèse des enjeux à relever dans ce domaine et des solutions disponibles pour y parvenir, en particulier pour faciliter le recours au salariat.
Se libérer de certaines tâches ou se dégager du temps, tout en s'appuyant sur une personne compétente et de confiance : beaucoup d'éleveurs en rêvent mais n'ont pas les moyens financiers et/ou assez de travail pour un salarié à temps plein. Pourquoi pas alors le "partager" sur plusieurs exploitations ? Et vous, y avez-vous songé ? Réponse dans ce sondage...