Convergence totale des aides découplées d'ici 2026, intégration du verdissement à la conditionnalité obligatoire, plafonnement des aides à 150 000 ¤, recouplage pour les protéines, l'herbe et les cas de « déprise agricole » : AgriDées a présenté, jeudi 24 mai, ses propositions pour la réforme de la Pac. Le think tank estime qu'il est urgent de « ré-européaniser » la Pac et de « relégitimer » les aides aux agriculteurs.
Alors que l'Union européenne a fêté, le 25 mars, le 60e anniversaire du traité de Rome, son acte fondateur, Patrick Ferrère, délégué général du think tank Saf agr'iDées, plaide pour une « ré-européanisation » de la Pac. Pour lui, « des règles de production identiques et transparentes sur tout le territoire européen avec un système unique de sanction » permettraient aux agriculteurs « d'affirmer leur professionnalisme et leur responsabilité sociétale ».
Avez-vous déjà entendu parler de bioéconomie ? Rien à voir avec l'agriculture biologique, il s'agit de l'énorme marché économique des produits issus de la photosynthèse, allant de la filière bois à la biologie moléculaire en passant par l'agroalimentaire. Marie-Cécile Damave, responsable innovations et marchés à Saf agr'iDées, explique ce terme qui pèse plus de 300 milliards d'euros en France.
Le projet de loi Sapin II prévoit d'interdire la cession à titre onéreux des contrats de vente de lait de vache. La proposition de loi en faveur de la compétitivité de l'agriculture et de la filière agroalimentaire adoptée par le Sénat le 23 mars dernier en fait de même.
Pour Jean-Baptiste Millard, responsable gestion de l'entreprise agricole et territoires du think tank Saf Agr'iDées, une telle interdiction constitue un « refus des réalités économiques » du secteur agricole. « Il s'agit d'une nouvelle occasion manquée de donner corps au fonds agricole. »
Que de questionnements à l'approche des élections régionales ! Quelle que soit leur appartenance syndicale, les représentants agricoles sont tous très inquiets concernant l'application de la "loi portant nouvelle organisation territoriale de la République", promulguée en août dernier et qui redessine la carte des régions françaises. Six acteurs du monde agricole nous donnent leur avis.
La nouvelle carte régionale et la mainmise des régions sur la politique de développement rural inquiètent les représentants agricoles. Le point de vue de Christian Bonnetier, administrateur de Saf Agr'iDées.
Garant d'un équilibre entre les intérêts des locataires et des bailleurs, le statut du fermage est malgré tout source de nombreux conflits devant les tribunaux paritaires des baux ruraux. Propriétaires, fermiers et juristes conviennent qu'il faut le réformer. Cependant, entre les deux parties prenantes, le compromis semble impossible. Les points de vue de la Snfm, la Snpr et Saf Agr'iDées.
Garant d'un équilibre entre les intérêts des locataires et des bailleurs, le statut du fermage est malgré tout source de nombreux conflits devant les tribunaux paritaires des baux ruraux. Propriétaires, fermiers et juristes conviennent qu'il faut le réformer. Cependant, entre les deux parties prenantes, le compromis semble impossible. Jean-Baptiste Millard, responsable Gestion des entreprises et Territoires de Saf Agr'iDées nous donne son point de vue.
L'assemblée générale de Saf agr'iDées est l'occasion pour Laurent Klein, le président du think tank, d'organiser une nouvelle conférence sur des sujets d'actualité. Le thème choisi cette fois-ci : la réforme territoriale et ses enjeux pour les filières agricoles et la ruralité.
Le futur traité commercial transatlantique (appelé Ttip ou Tafta) serait une opportunité pour la filière laitière compte tenu de son potentiel de croissance à l'export. C'est ce qu'affirme Gérard Calbrix, économiste à l'Association française de la transformation laitière (Atla). Il s'exprimait lors d'un colloque organisé par le think tank Saf agr'Idées.
Les négociations commerciales et d'investissement transatlantiques (Ttip) actuellement en cours entre l'Union européenne et les Etats-Unis font l'objet de nombreuses critiques.
Les paiements pour services environnementaux constitueraient une nouvelle forme de rémunération en complément des aides Pac. Ils permettraient de payer les services rendus par les agriculteurs en faveur de l'environnement lorsque ces derniers adoptent des pratiques culturales adaptées. Etablis sur une base contractuelle, ces paiements seraient financés par les utilisateurs de ces services. Par exemple, les entreprises émettrices de gaz à effet de serre ou les conducteurs de véhicules polluants.
Retour sur les articles qui vous ont le plus marqués ces sept derniers jours sur Web-agri
Un "animal meuble" traité "scandaleusement" comme une table. Face aux nombreux débats que suscite
en ce moment le bien-être animal et aux propos ineptes des intellectuels qui s'agitent autour de cette
question, Saf agr'iDées prône une réflexion globale qui tienne compte de tous les enjeux. Tribune de Carole Hernandez Zakine, docteur en droit et responsable territoires et développement durable au sein du think tank.
L'agroforesterie rencontre des obstacles juridiques de taille pour son développement, dès lors que le projet est porté par un exploitant preneur à bail. Les parcelles où se pratique l'agroforesterie étant considérées comme des parcelles agricoles, elles relèvent donc du statut du fermage, qui n'a jamais fait l'objet d'une adaptation pour prendre en compte cette méthode culturale bien spécifique.