L'automne est bien là, la pluie se mêle aux récoltes de maïs, de pommes de terre ou de betteraves. De nombreux passages d'engins agricoles et de camions rendent les routes très boueuses, donc glissantes et dangereuses. Attention aux dérapages, les conséquences peuvent être lourdes ! En cas d'accident, l'agriculteur pourrait être tenu pour responsable s'il ne respecte pas quelques règles de base. [Article déjà publié le 14 novembre 2016, mis à jour pour reparution le 2 décembre 2019.]
La hausse des surfaces de sorgho confirme, cette année encore, l'intérêt grandissant des agriculteurs européens pour cette culture. Côté rendements, le bilan est plutôt positif pour cette campagne, malgré une légère baisse en Europe de l'Ouest.
Ils ont eu froid, puis très chaud mais finalement, ils ne s'en sortent pas trop mal. Les résultats d'analyses des maïs fourrage 2019 sont là et la qualité semble au rendez-vous. D'après Arvalis-Institut du végétal, les maïs 2019 sont plus riches en énergie que ceux de 2018, avec des teneurs MAT proches mais une teneur en amidon supérieure.
La conservation des denrées stockées passe par un refroidissement rapide de la masse de grains. En maïs, un premier palier de ventilation amène la température des grains autour de 12-15°C , et un second l'abaisse à 4-8°C. La ventilation doit être déclenchée si la température extérieure est inférieure de 8-12°C à celle des grains.
Coopérative située en Occitanie et en Provence-Alpes-Côte d'Azur, Arterris dresse un bilan très négatif de cette récolte d'automne 2019 pour l'ensemble de son territoire. En cause : les conditions climatiques de l'année.
22 % de densité en plus pour des balles de 120 x 90 cm. C'est ce qu'annonce Case IH au lancement de sa presse LB 436 HD. L'outil bénéficie du nouveau noueur double TwinePro et son piston, à raison de 48 coups par minute, gagne 150 % de puissance par rapport à celui de la LB 434 XL. Un engin qui envoie du lourd tout en améliorant le confort de l'opérateur et le débit de chantier.
Geringhoff ajoute deux modèles de cueilleurs à sa gamme Maïs Star* Collect, de neuf et dix rangs. Principal avantage : possibilité d'andainer la paille de maïs pour la récupérer et alimenter par exemple un méthaniseur. De quoi rendre la culture un peu plus avantageuse, notamment côté écologique. Sans oublier la diminution du risque de dissémination de la fusariose.
Claas a battu le record de battage grâce à sa moissonneuse-batteuse Lexion 6900, un des modèles nouvelle génération. L'engin a englouti 349,8 t de blé tendre en seulement 8 h de travail. L'exploit a été réalisé à Rügen en Allemagne avec une machine équipée d'une barre de coupe de 10,8 m de large et du système Cemos Automatic qui optimise son débit de chantier. Préparez les bennes, ça dépote !
Début de cycle difficile, stress hydrique pendant la floraison... : les conditions climatiques ont fortement impacté les cultures, tant en maïs grain qu'en maïs fourrage. Les résultats de cette campagne se révèlent très hétérogènes entre les régions, mais également au sein d'une même zone de production.
Les pluies en Europe de l'Ouest ont permis de résorber le déficit hydrique des sols mais deviennent désormais excessives. Les conditions aux États-Unis et en Amérique du Sud semblent en revanche s'améliorer.
23Octobre
Euronext2019-10-23
Les prix du blé étaient en retrait mercredi après-midi, au lendemain d'un appel d'offres algérien qui avait bien soutenu les cours.
Pour cette campagne 2019, le rendement moyen en tournesol est de 21,5 q/ha, en léger recul par rapport à 2018 (22,4 q/ha). La situation se montre assez hétérogène compte-tenu de la sécheresse estivale subie.
Agreste, service statistique du ministère de l'agriculture a mis à jour, le 8 octobre 2019, ses estimations de rendement en maïs fourrage pour la récolte 2019. Le rendement moyen 2019 est estimé à 11,7 t MS/ha, contre 12,1 en 2018 et 12,5 pour la période 2014-2018. [Article publié initialement le 13 septembre 2019]
12Octobre
Lubrizol2019-10-12
Les organisations syndicales agricoles ont exprimé vendredi leur satisfaction après l'annonce d'un fonds de solidarité abondé à hauteur de 50 millions d'euros pour couvrir les pertes subies par les agriculteurs à la suite de l'incendie de l'usine chimique Lubrizol, à Rouen.
Les lecteurs de Web-agri et Terre-net voient rouge depuis l'incendie de l'usine Lubrizol de Rouen et aux fumées qui se sont propagées jusqu'en Belgique, entraînant des interdictions de récolter les cultures et des arrêts de collecte des productions. Ils sont irrités, non pas par ces émanations, mais par l'absence d'informations claires et de soutien de la part de l'État. Ils redoutent d'attendre trop longtemps les résultats d'analyse et de ne pas être indemnisés pour les pertes subies si ceux-ci sont négatifs.