Alors que la gamme des traitements de semences fongicides et insecticides se restreint en maïs, une offre de TS à base de biostimulants arrive sur le marché. Que faut-il en penser ?
Bayer a annoncé la signature d'un partenariat de recherche entre son Centre de recherche de La Dargoire (CRLD), et la start-up lyonnaise Gencovery, spécialisée dans la modélisation de jumeaux numériques. Objectif : « enrichir les connaissances en biologie fongique grâce à l'intelligence artificielle pour concevoir des produits de protection des cultures plus sûrs et plus efficaces », présente la firme.
Trois millions d'hectares de parcelles agricoles sont drainés en France. L'installation de nouveaux réseaux se fait au rythme d'environ 15 000 ha par an. Et le potentiel de surfaces à drainer reste important au regard des enjeux.
Le 4 décembre dernier, quatre jeunes entreprises ont été mises à l'honneur au terme de la 5e édition du concours Vegepolys Valley, « Accélérez votre innovation végétale ! ». « Depuis 2016, le Pôle de compétitivité récompense les meilleures initiatives de start-up (moins de 18 mois ou en cours de création) sur le thème de la production et des usages du végétal de demain. »
« La vie microbienne du sol impacte le système agricole dans son ensemble et à plusieurs niveaux », rappelle Pierre Joly de Biovitis. Pour lui, il est donc essentiel de ne pas considérer le sol uniquement comme un support pour les plantes et de bien « prendre en compte le système sol/micro-organismes/plantes ».
Pour répondre aux problématiques majeures rencontrées par les agriculteurs, LG Semences met en avant la combinaison de son biostimulant Starcover avec Force 20 CS et Vibrance pour la protection des semences de maïs grain et fourrage.
D'un point de vue calendrier, la période d'usage de la propyzamide a débuté. Mais des questions se posent cette année notamment au regard des conditions pédoclimatiques ou des possibles effets "parapluie" pour les gros colzas.
Cet automne, ce sont surtout vis-à-vis des pucerons qu'il faut être vigilant dans le blé. Attention car même si le seuil de nuisibilité en nombre de plantes porteuses n'est pas atteint, il peut l'être en nombre de jours où les pucerons séjournent dans la parcelle. En colza, ce sont surtout les larves d'altises qui doivent être évaluées dans les parcelles, de façon à vérifier si elles nécessitent ou pas une intervention.
Face à la situation sanitaire inédite actuelle, Christophe Béchu, maire d'Angers, et Bruno Dupont, président du Sival, viennent d'annoncer le report du Sival en 2022.
Il est temps de vérifier si des larves d'altises sont présentes de façon significative dans les parcelles de colzas, et doivent faire l'objet ou pas d'une intervention. Dans certaines régions, c'est le risque charançons du bourgeon terminal qui est à gérer dans les colzas, en particulier dans les moins développés. En blé, les semis sont bien avancés et l'heure est surtout à la surveillance des pucerons.
Bosch et BASF Digital Farming viennent d'annoncer la signature, le 10 novembre 2020, d'un accord de joint-venture à 50/50 pour commercialiser à l'avenir des solutions intelligentes pour l'agriculture partout dans le monde, à partir d'une source unique. Cet accord donnera lieu à la création d'une nouvelle entreprise basée à Cologne (Allemagne), effective au premier trimestre 2021.
Pour rappel, le risque limaces sur céréales à paille s'étend de la levée jusqu'au stade 3-4 feuilles. Il convient donc d'être vigilant, surtout les parcelles historiquement à risque. [Article mis à jour, publié le 5 octobre 2020]
Un récent sondage publié sur Terre-net montre que 21,1 % des agriculteurs sèment de l'orge de printemps à l'automne. Si cette pratique s'envisage sous quelques conditions, elle présente aussi plusieurs atouts. Agriculteur dans l'Aube, Eddy Bollaert la teste depuis une dizaine d'années avec le changement climatique et l'arrivée de variétés plus tolérantes aux maladies. Retrouvez son témoignage et les conseils d'experts sur le sujet.
Les conditions climatiques sont actuellement très favorables aux pucerons qui ont fait leur apparition dans des parcelles de blé de pratiquement toutes les régions. Le seuil de risque est atteint dans certaines parcelles et la pression s'accroît. En colza, les larves de grosses altises sont aussi signalées dans de nombreuses régions, et les vols de charançons du bourgeon terminal se confirment dans les secteurs où il est traditionnellement présent.
De Sangosse entend « accompagner la transformation profonde des filières agricoles en mettant à la disposition des agriculteurs des biosolutions permettant de nourrir, stimuler, protéger les cultures pour une triple performance économique, sociale et écologique », selon Nicolas Fillon, son directeur général. L'entreprise vise 17 millions d'hectares développés avec ses biosolutions en France d'ici 2030.