Quelle laiterie a le mieux rémunéré ses éleveurs en 2020 ?

Quel a été le prix du lait moyen sur 2020 ? Quelles sont les laiteries qui ont le mieux rémunéré les éleveurs ? Jetons un coup d'½il dans le rétro grâce à l'observatoire du prix du lait.
Quel a été le prix du lait moyen sur 2020 ? Quelles sont les laiteries qui ont le mieux rémunéré les éleveurs ? Jetons un coup d'½il dans le rétro grâce à l'observatoire du prix du lait.
Les cours mondiaux des denrées alimentaires de base se sont envolés en janvier à leur niveau le plus élevé depuis juillet 2014, entrainés par la hausse des prix des céréales, des huiles et du sucre, a annoncé jeudi l'Agence des Nations Unies chargée de l'agriculture et l'alimentation (FAO).
Le géant laitier Lactalis affirme vendredi avoir acheté son lait aux producteurs en 2020 « à un niveau très proche » de celui pratiqué en 2019, en dépit des bouleversements engendrés par la crise sanitaire.
Les signaux sont au vert en ce qui concerne la conjoncture laitière actuelle. En effet, la demande demeure solide dans l'UE comme sur les marchés mondiaux. En France, l'offre s'avère moins abondante avec une baisse du cheptel laitier. Pourtant, les prix annoncés par les laiteries ne décollent pas.
Dans ses prévisions pour 2021, l'Institut de l'élevage anticipe une baisse de production de viande bovine de l'ordre de -1 %, en lien avec la réduction des cheptels laitier et allaitant amorcée depuis quelques années. Les exportations de viande devraient également baisser.
Après la crise sanitaire début 2020, la Chine est devenue le « maillot jaune » du marché des matières premières dans le monde et le restera en 2021, qu'il s'agisse des importations de métaux, d'énergie ou de matières premières agricoles, prédit le CyclOpe des matières premières mercredi.
Les prix des vaches restent soutenus par une demande ferme en viande bovine française, liée aux restrictions imposées à la restauration hors domicile et au report de la consommation vers le commerce de détail, souligne l'Institut de l'élevage dans ses dernières tendances.
Alors que l'année 2020 commençait plutôt bien pour la filière laitière, avec des perspectives de marché plutôt haussières, les espoirs de visibilité et de meilleure valorisation du lait ont été douchés par la pandémie de coronavirus. Une pandémie qui a chamboulé défavorablement l'équilibre offre-demande de produits laitiers et qui a rajouté une bonne dose d'incertitude pour les mois qui viennent.
Les prix du blé résistaient mardi en Europe à la baisse enclenchée sur le marché de Chicago la veille, restant à leur niveau le plus élevé de l'année.
Prix des jeunes bovins toujours très bas, cours des femelles dans une meilleure dynamique, déséquilibre du paysage de la demande, appétit croissant de la Chine : la filière française viande bovine, toujours en crise, n'a pas été épargnée par le séisme planétaire du coronavirus et des impacts économiques des mesures pour l'endiguer.
Si les confinements ont eu des effets sur le marché de la viande bovine, notamment avec un ralentissement des échanges, les reports de la consommation liés aux restrictions sur la restauration hors domicile ont favorisé la demande en viande bovine française, ce qui a soutenu le cours des vaches.
Dans le bilan 2019 de la compétitivité du lait de vache, réalisé pour FranceAgriMer et étudiant la performance des filières laitières dans les 13 principaux pays producteurs, la France arrive première, avec un bon positionnement sur la capacité d'organisation de la filière laitière, la maîtrise technique, et une bonne capacité à s'implanter sur les marchés. Néanmoins, des faiblesses s'installent, comme la baisse régulière de la production, et des épisodes de sécheresse importants, dans un contexte de forte pression sociétale sur l'élevage.
Guerres commerciales, cochons à nourrir, angoisse générée par la pandémie de Covid-19 : la Chine a mis le turbo sur ses importations de céréales en 2020, animant les marchés agricoles mondiaux, et faisant flamber les prix.
Comme tous les marchés, le marché laitier a subi les répercussions économiques de la pandémie de Covid-19, notamment en raison des restrictions qui ont pesé sur la restauration hors domicile. Néanmoins, la situation s'avère différente selon les bassins laitiers.
Si la crise sanitaire actuelle affecte de nombreux commerces et corps de métier, le confinement n'est pas synonyme de pertes pour tout le monde. Lancée depuis deux ans dans la transformation du lait produit sur l'exploitation de son conjoint en Normandie, Stéphanie Rivet a vu son activité se développer de façon exponentielle depuis le premier confinement.
Comme lors du premier confinement, la fermeture des lieux de restauration hors domicile entraîne un report partiel de la consommation vers la boucherie et la grande distribution, ce qui contribue à maintenir les prix des vaches même moins conformées. Pas d'embellie, en revanche, sur les cours des JB qui restent très bas.
S'appuyant sur les chiffres allemands, l'European Milk Board, association d'organisations représentants des producteurs laitiers en Europe, pose la question de la durabilité du lait biologique sur les plans économique et social, puisque le prix moyen payé aux producteurs ne couvre pas les coûts de production.
Bien que les cours des produits laitiers soient actuellement stables, des incertitudes planent sur le marché du lait. En effet, la crise sanitaire et donc économique en devenir ne donne pas beaucoup de visibilité sur l'évolution des prix.
Deux-tiers des exportations françaises de produits laitiers sont destinées à l'Union européenne, avec une place croissante des fromages dans les exportations. Mais si l'Hexagone reste exportateur net, la croissance des importations depuis le début des années 2010 réduit le solde de ses échanges avec l'UE. Quelle que soit la famille de produits, les échanges se font essentiellement avec un nombre restreint de pays, ce qui peut entraîner une certaine vulnérabilité.
Le Cniel travaille actuellement sur la normalisation internationale du comptage cellulaire. En d'autres termes : tous les pays devraient prochainement être sur un même référentiel d'analyse des cellules dans le lait. Et la bonne nouvelle, c'est que ce nouvel étalon ferait baisser les résultats. Les analyses actuelles affichent jusqu'à - 20 % de cellules, de quoi faire passer certains sous la pénalité, ou encore en qualité "super A".
Les prix internationaux des céréales et des huiles ont fortement progressé en septembre, selon l'indice mensuel regroupant les cours des cinq principales denrées alimentaires de base (céréales, huiles, viandes, produits laitiers et sucre) publié par la FAO.
Le marché dégradé du veau de 8 jours incite-t-il les éleveurs laitiers à engraisser davantage leurs veaux ? Si la conjoncture semble avoir motivé certains éleveurs d'après la dernière enquête de l'Idele, la pratique reste assez peu courante car pas assez rentable.
Bien que les cours et les ventes des produits laitiers se soient stabilisés, des incertitudes pèsent sur le marché laitier. En effet, la situation pourrait de nouveau se trouver perturbée à cause de la crise du coronavirus. En parallèle, la production laitière ne cesse d'augmenter.
Si les effets de la crise sanitaire sur le marché de la viande bovine française s'estompent, les perspectives restent moroses. Seuls les cours des vaches les mieux conformées atteignent des niveaux élevés : les cotations pour les vaches P et O stagnent, et les cours des jeunes bovins sont au plus bas.
Avec Pierre Blanc, chercheur et enseignant en géopolitique, Sébastien Abis, directeur du club Demeter, signe la « géopolitique de l'agriculture », un livre pour « comprendre le monde » et les enjeux géostratégiques agricoles à travers le monde. Des enjeux pour lesquels les agriculteurs, notamment les Français, sont les « soldats » de la « bataille » pour la sécurité alimentaire mondiale et de celle pour que la France reste une « référence » sur les marchés.
Si la filière laitière a souffert du confinement qui a totalement bouleversé les débouchés et les canaux de distribution, les exportations sont malgré tout restées assez stables pendant le confinement, contrairement aux importations qui ont fortement reculé, indique l'Institut de l'élevage.
Le gouvernement français a annoncé vendredi que Tokyo avait levé les dernières restrictions sanitaires à l'entrée sur son sol de b½uf français, près de 20 ans après la crise de la vache folle qui avait motivé cet embargo.
« La Covid-19 a percuté un marché mondial en plein essor » a annoncé l'Idele dans son dossier économie de l'élevage traitant du marché mondial de la viande bovine. Le coronavirus a bousculé les tendances et rendu les perspectives incertaines pour 2020.
Les effets de la crise continuent de se faire sentir sur la filière viande bovine. Abattages, échanges, consommation : FranceAgriMer fait le point dans sa dernière note de conjoncture.
Le coronavirus a joué les « trouble-fêtes » et a bousculé les filières laitières alors même que la conjoncture était favorable en 2019, a annoncé l'Idele dans son dernier dossier économie de l'élevage sur les marchés mondiaux des produits laitiers. « Si le scénario catastrophe pour la filière semble avoir été évité, les incertitudes restent nombreuses pour les mois à venir. »
La crise causée par le coronavirus a bouleversé les débouchés des produits laitiers et de la viande bovine, mais a aussi été une période de modification profonde du comportement d'achat des français. Près de deux mois depuis la fin du confinement, Grazyna Marcinkowska, chargée d'études à FranceAgriMer, constate que les tendances d'avant la crise sont loin d'avoir disparues.
La Commission européenne a suspendu la présentation de demandes d'aide au stockage privé de viande de bovins âgés de huit mois ou plus, à compter du 9 juillet 2020. Pour Bruno Colin, président du conseil spécialisé « Ruminants » de FranceAgriMer, la mesure « n'a pas eu le vent en poupe ».
Plus que le manque de transparence sur le prix du lait, pointé par Agritel sur Web-agri il y a une dizaine de jours, c'est sa faiblesse qui indigne les lecteurs. 350 ¤, 323 ¤, 313 ¤ : les enchères sur le niveau auquel les mille litres sont payés aux éleveurs sont ouvertes... à la baisse !
Après une forte période de turbulence, les perspectives s'améliorent pour la filière laitière française, constate Benoît Rouyer du Cniel. Dans sa note de conjoncture, l'expert passe en revue différents éléments : les prix des produits laitiers industriels remontent, la collecte baisse, les exports français ont relativement bien résisté. Pour autant, « les perspectives sur le second semestre 2020 restent difficiles à cerner ».
Si certaines filières sont particulièrement transparentes sur les prix, à l'instar des céréales, c'est loin d'être le cas pour les produits laitiers, déplore Marion Cassagnou, experte du marché du lait chez Agritel. Mais bien que les changements se fassent lentement, la spécialiste constate tout de même des signaux encourageants pour l'avenir.
Ces dernières années, à la faveur du contexte social et économique, la démarche de segmentation et de valorisation notamment éthiques ou environnementales se sont fortement développées, y compris dans le secteur laitier. Du lait de pâturage au bio en passant par le "sans OGM", le consommateur a désormais un large choix de produits différenciés. Côté producteurs, la rémunération est-elle au rendez-vous ?
Le confinement a bouleversé les différents marchés, y compris celui du lait. Face à d'importantes pertes de débouchés, le Cniel avait notamment mis en place un dispositif incitatif à la modération des livraisons. À l'heure des premiers bilans, « les éleveurs ont visiblement intégré les messages de modération envoyés par de nombreux collecteurs », constate l'Idele. Mais d'autres causes expliquent aussi la baisse de collecte enregistrée.
Le confinement n'a pas été particulièrement favorable aux agriculteurs ayant une activité de vente directe. Interrogés à deux reprises lors de sondages en ligne réalisés sur Web-agri.fr à deux mois d'intervalle, les producteurs sont bien plus nombreux à avoir été impactés négativement que positivement.
À cause de la peste porcine africaine, qui a provoqué un manque de disponibilité du porc, la consommation de viande bovine a fortement augmenté en Chine en 2019. Le pays, premier importateur mondial de viande bovine, tire toujours le marché mondial, et la crise du Covid ne semble pas, pour le moment, avoir freiné cette tendance.
Variation des productions selon les pays, importations, exportations : à l'occasion d'un webinaire, Caroline Monniot, chef de projet conjoncture viande bovine à l'Idele, a fait le point sur le marché européen de la viande bovine.