À l'occasion du 26e congrès de la Coordination rurale, qui se tenait les 4 et 5 décembre à Compiègne dans l'Oise, Bernard Lannes a été réélu à la tête du syndicat dont l'équipe dirigeante a été rajeunie. Ce quatrième mandat pour l'agriculteur gersois sera le dernier, un mandat de transition pour passer la main, avec d'importants dossiers syndicaux à venir : outre les ZNT, les effets de la loi Égalim, la réforme de la Pac et un projet de loi foncière, la CR compte encore pointer du doigt les stratégies de certaines grandes coopératives, notamment Tereos et Sodiaal.
Gilles et son associé Loïc sont « convaincus » qu'il leur faut se « réapproprier » leur « métier pour être en phase » avec leur « vision de l'élevage et être plus résilients face au marché ». Ils veulent « tendre vers un système agricole durable, plus autonome et garantissant un confort de vie optimal » à leurs « vaches et sols ». Pour réussir cette transition, ils ont sollicité l'accompagnement des citoyens via la plateforme de financement participatif Miimosa.
Face à la montée de l'agribashing, Thierry agriculteur d'aujourd'hui a décidé de passer à la vitesse supérieure. Alors qu'il explique depuis plusieurs années son métier au grand public via des vidéos diffusées sur Youtube, il va maintenant faire appel à des professionnels pour filmer les pratiques d'autres agriculteurs dans toute la France. Son objectif : réaliser un reportage à destination des médias et des écoles, complété par des vidéos thématiques et un livre 2.0, afin d'« offrir à la société de nouvelles sources de compréhension de ce qu'est réellement le monde agricole aujourd'hui ». Un projet qu'il présentera, en détail, ce soir à 21 h sur sa chaîne Youtube pour son 17e RDV agri.
En juin 2019, la grêle a ravagé de nombreuses parcelles agricoles de la région Rhône-Alpes. En quelques minutes, céréaliers, éleveurs, maraîchers, arboriculteurs, viticulteurs... ont perdu toute leur production et même pour certains, leurs bâtiments et équipements, soit la totalité de leur outil de travail. Face à l'ampleur des dégâts, un appel aux dons a été lancé sur la plateforme de financement participatif Miimosa, permettant aux citoyens de venir en aide aux agriculteurs touchés. Il diffère de ceux figurant généralement sur le site et repris dans cette rubrique, qui visent plutôt à soutenir des projets de création ou développement d'activités agricoles.
La charge de travail importante est, avec le coût élevé des reprises, l'un des principaux freins à l'installation en élevage laitier. « Pour gagner du temps et se libérer de l'astreinte horaire », Pierre, jeune éleveur dans le sud de la France, a décidé d'investir dans un robot de traite. Un moyen, selon lui, d'améliorer le bien-être des producteurs comme des vaches ! Mais également d'augmenter les performances technico-économiques de l'exploitation.
Ils se sont accrochés à leur projet de production de houblon comme cette plante grimpante au fil autour duquel elle s'enroule ! Car pour monter une telle activité dans un département où c'est une première, il faut en gravir des étapes avant d'atteindre le sommet de la montagne, c'est-à-dire la vente des premières fleurs aux brasseurs pour qu'elles donnent à leurs bières toute une palette de saveurs.
Avec 10 gagnants, l'année est fertile pour l'appel à projets commun entre la plateforme de financement participatif Miimosa, le réseau de vente directe et d'accueil dans des exploitations agricoles Bienvenue à ferme et le site internet d'hébergement touristique Airbnb. L'agritourisme semble en plein essor en France !
Passer des veaux salers sous la mère aux vaches laitières avec atelier de transformation : un changement d'orientation pour la ferme de Kervel dans le Finistère qui a permis sa transmission dans de bonnes conditions. Il faut dire que malgré le changement de production, le cédant et les trois repreneurs étaient sur la même longueur d'onde concernant le mode d'élevage et de commercialisation des produits. Ils ont aussi à coeur d'impliquer les citoyens dans leur projet et ont créé une société civile immobilière pour la gestion du foncier.
Réunir deux activités ludiques - labyrinthe et kart à pédales - en une seule : une idée originale d'une famille d'agriculteurs de Dordogne pour faire découvrir leur métier, au grand public, de « façon ludique et conviviale ». De folles courses en perspective dans les parcelles de maïs !
En application de la loi Essoc, la direction générale des finances publiques vient de rendre public « les éléments d'information qu'elle détient concernant les valeurs foncières déclarées à l'occasion des cessions intervenues au cours des cinq dernières années ». Avec ces données, le Gouvernement a lancé une application rendant accessible, en quelques clics, le prix de vente des terres agricoles échangées depuis 2014.
Pöttinger dévoile sa gamme de herses rotatives nommée Lion, dont la largeur de travail varie de 2,5 à 4 m. Trois séries pour répondre à la puissance du tracteur et selon le type de sol, 10 ou 12 rotors. A noter aussi la lame niveleuse dont le système de réglage breveté gère automatiquement la hauteur en fonction de celle du rouleau. Objectif : offrir un lit de semences idéal en toutes circonstances et quelle que soit l'année !
Il y a sept ans, Matthieu Péron et sa femme effectuent un changement de vie radical. Ils troquent la région parisienne et leurs emplois dans le commerce et le marketing contre les prés d'Auvergne et l'élevage de bisons. Un challenge car cette production, peu répandue en France, n'a pas de filière organisée, ni de débouchés garantis. Mais quand on est passionné...
Des variétés de céréales anciennes, des viennoiseries, des pâtes et du pain produits et cuits sur la ferme, puis consommés dans un café attenant au fournil : telle est la recette d'un projet réussi, celui de Franck Perrault dans le Maine-et-Loire. Cette Caban'à pain se veut un lieu de rencontre et d'échange avec les consommateurs, qui dynamise l'économie et la vie locales.
Des vaches marron, poilues et aux longues cornes : plutôt inhabituel en plein berceau de la race charolaise. Maud et Guillaume Soudan élèvent cette race écossaise, adaptée à leur exploitation, pour sa rusticité et la qualité de sa viande, qui leur a permis de développer la vente directe et de se constituer une clientèle fidèle bien au-delà de l'Allier. Être au contact des consommateurs et entretenir avec eux une relation de confiance sont essentiels pour ces éleveurs connectés, qui ont créé un site internet et sont très actifs sur les réseaux sociaux.
En Meurthe-et-Moselle, Hervé-Pierre Hypolite, amateur de bière, a diversifié l'exploitation familiale en produisant ce breuvage à partir de l'orge cultivée sur ses terres. Le lien au terroir est, pour lui, fondamental et est au coeur de l'ensemble de sa démarche, du semis à la chope, en passant par des aspects plus marketing tels que le choix du nom et du logo de sa brasserie. Sans le financement participatif, il n'aurait pas pu acheter tout le matériel indispensable à la fabrication d'une boisson de qualité en quantité suffisante.