Pour Angélique Roffet, éleveuse de vaches limousines dans l'Indre, il est « primordial de manipuler les bovins en toute sécurité, sans stress et dans des conditions de confort » optimales, aussi bien pour les animaux que les éleveurs. Surtout lorsque, comme elle, une productrice est seule sur son exploitation.
Impliquer dans leur démarche de diversification, la transformation du blé dur en pâtes, ceux qui vont les manger : une évidence pour Jean-Baptiste et Caroline. Pour financer leur nouvel atelier, ils ont tout naturellement fait appel au crowdfunding. Et ils ne se sont pas arrêtés là : leur produit est élaboré avec la communauté des donateurs, qui deviennent des "pasta-testeurs" pour que Papote soit une bonne pâte, participative à double titre.
Comme tant d'autres agriculteurs, Marianne et André Pichot-Deru ont été très impactés par la sécheresse estivale. En manque de fourrage pour leur troupeau laitier cet hiver, ils ont eu l'idée de demander de l'aide via une campagne de financement participatif. Espérons que leur appel au secours sera entendu par un maximum de personnes.
L'association AALVie (abattage des animaux sur le lieu de vie) a lancé, début juillet, un appel aux dons sur la plateforme Miimosa pour financer son projet d'abattage d'animaux à la ferme en Loire-Atlantique. L'objectif : collecter un million d'euros pour démarrer l'activité en septembre 2021.
De la même façon que les camions à glaces qui sillonnent les stations balnéaires, des ice trucks fermiers commencent à parcourir les villages ruraux français avec, à leur bord, des crèmes glacées au bon lait de vache, apportant un peu de fraîcheur appréciable en période de forte chaleur comme ces jours-ci, surtout quand la mer n'est pas à proximité...
Des éleveurs se sont tournés vers le crowdfunding pour financer l'achat d'animaux. Certains espèrent ainsi sauvegarder des races locales à faibles effectifs, à l'image de Benoît avec la Rouge flamande, comme ce dernier l'expliquait dans la même rubrique sur Web-agri il y a deux mois. D'autres, comme Sandrine, Philippe, Joël et Jordan veulent conforter l'activité de vente directe de l'élevage, voire derrière leur installation ou la transmission de l'exploitation.
Les trois associés du Gaec Le Colombier de Nermoux en Vendée se sont lancés dans la transformation fromagère de leur lait pour « maîtriser leur produit et son prix », de la vache aux consommateurs. Pour remplacer leur cave à vins par une vraie cave d'affinage, ils ont sollicité un appel aux dons sur la plateforme de crowdfunding Miimosa. Aujourd'hui, leurs P'tits Ronds et Plaisirs vendéens, ainsi que leurs tommes vendéennes et au fenugrec, y bonifient leurs arômes et textures comme les meilleures cuvées.
Aider une Cuma de transformation/découpe à rénover ses équipements, des agriculteurs sinistrés à rebondir, d'autres encore à créer un labyrinthe de maïs... : les projets soutenus par la plateforme de financement participatif Miimosa se diversifient de plus en plus. Benoît Randoux, lui, l'a sollicitée pour monter un élevage de vaches laitières rouges flamandes et sauvegarder cette race locale, qui s'intègre dans une démarche plus large de réorientation technique et économique de son élevage.
Des éleveurs et éleveuses de Haute-Garonne ont fait appel au financement participatif, sur la plateforme Miimosa, pour rénover leur atelier de découpe/transformation de viande qu'ils détiennent en Cuma. Au-delà des initiatives individuelles de création ou développement d'exploitations et activités agricoles, le crowdfunding permet aussi de soutenir des projets collectifs d'agriculteurs, contribuant à dynamiser les territoires.
Pour promouvoir l'agriculture de leur département et expliquer leur métier, des agriculteurs de Vendée projettent de tourner des vidéos et une web-série. Ils espèrent ainsi toucher le grand public et les jeunes susceptibles d'être intéressés par un emploi dans ce secteur professionnel et géographique. Même s'il s'agit d'un projet de communication, et non de reprise ou création d'activité en lien avec la production agricole, ils ont fait appel au financement participatif sur la plateforme Miimosa.
Telle est la devise d'Hélène et Arnaud Follet, qui transforment depuis neuf ans une partie du lait produit sur leur exploitation en une soixantaine de glaces, sorbets et desserts lactés hauts de gamme, très demandés en cette période de fêtes de fin d'année. En complément du magasin à la ferme, ils ont voulu proposer à leurs clients un outil de vente directe « innovant et dans l'air du temps » : un "drive fermier", d'abord sur internet et peut-être plus tard grandeur nature. Les éleveurs espèrent ainsi « donner une image moderne, dynamique et positive de l'agriculture ».
Depuis mars 2016, un drôle de bus parcourt les routes du nord de l'Alsace avec à son bord de drôles de passagers : des fruits et légumes, du pain, du lait, de la viande, etc. et aussi des agriculteurs ! Ces derniers ont trouvé un moyen pour le moins original d'aller à la rencontre des consommateurs et de vendre leurs produits en direct.
Gilles et son associé Loïc sont « convaincus » qu'il leur faut se « réapproprier » leur « métier pour être en phase » avec leur « vision de l'élevage et être plus résilients face au marché ». Ils veulent « tendre vers un système agricole durable, plus autonome et garantissant un confort de vie optimal » à leurs « vaches et sols ». Pour réussir cette transition, ils ont sollicité l'accompagnement des citoyens via la plateforme de financement participatif Miimosa.
En juin 2019, la grêle a ravagé de nombreuses parcelles agricoles de la région Rhône-Alpes. En quelques minutes, céréaliers, éleveurs, maraîchers, arboriculteurs, viticulteurs... ont perdu toute leur production et même pour certains, leurs bâtiments et équipements, soit la totalité de leur outil de travail. Face à l'ampleur des dégâts, un appel aux dons a été lancé sur la plateforme de financement participatif Miimosa, permettant aux citoyens de venir en aide aux agriculteurs touchés. Il diffère de ceux figurant généralement sur le site et repris dans cette rubrique, qui visent plutôt à soutenir des projets de création ou développement d'activités agricoles.
La charge de travail importante est, avec le coût élevé des reprises, l'un des principaux freins à l'installation en élevage laitier. « Pour gagner du temps et se libérer de l'astreinte horaire », Pierre, jeune éleveur dans le sud de la France, a décidé d'investir dans un robot de traite. Un moyen, selon lui, d'améliorer le bien-être des producteurs comme des vaches ! Mais également d'augmenter les performances technico-économiques de l'exploitation.