Aurélien Joye est éleveur de Limousines à St-Ybard (Corrèze). En conversion bio depuis un an, il travaille à atteindre 100 % d'autonomie fourragère en augmentant notamment ses surfaces en méteil. Son projet : faire évoluer son activité « broutards » vers le marché du veau rosé AB, pour lequel il existe une forte demande. Objectif : aboutir à un produit fini moins coûteux... et mieux valorisé.
Les méteils (mélanges de céréales et de légumineuses) permettent aux éleveurs de sécuriser leur système fourrager. Ils doivent être rentables par leur productivité et leur intégration dans la rotation et le travail à la ferme. Leur culture permet d'approcher d'encore un peu plus près l'objectif de tous : être autonome.
Patrice et David Brachet, éleveurs laitiers à Azerat (Dordogne) ne labouraient déjà plus depuis 1997 quand ils rencontrent Konrad Schreiber en 2012. Agronome atypique connu pour ses travaux sur les TCS et son engagement pour l'autonomie fourragère et protéique, celui-ci les accompagne aujourd'hui dans le suivi de leurs méteils. Trois nouvelles associations légumineuses/maïs sont notamment à l'essai depuis l'année dernière.
Caussade semences ajoute deux nouveautés à sa gamme de méteils : Prima.mix qui est riche en protéagineux et CS méteil bio.mix destiné à l'agriculture biologique.
Xavier Bruneau, éleveur dans les Deux-Sèvres, va « vers plus d'autonomie » pour l'alimentation de ses vaches, tout en respectant mieux la vie de ses sols. L'arrêt du labour, le semis simplifié, l'implantation de méteil avant maïs et la récolte de maïs épis ont permis à l'exploitation d'obtenir un score de 60 % d'autonomie protéique. Avec ces modifications, l'élevage a réduit son bilan carbone.
La productivité par vache est un gage de rentabilité, estime la filière laitière dans son ensemble. Mais ne se serait-elle pas trompée d'indicateur de performance ? Pour le savoir, ouvrez vite Terre-net Magazine n°66 que vous venez de recevoir.
Pour notre plus grand plaisir, vous êtes de plus en plus nombreux à nous lire chaque jour sur Web-agri.fr avec en moyenne 230 000 visites par mois ! L'équipe Web-agri vous remercie de votre fidélité et vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d'année. Voici un best of des 20 reportages écrits et vidéo que vous avez les plus vus en 2016, par ordre de préférence.
Le réseau " La Vache Heureuse " (LVH) créé par l'éleveur Anton Sidler et l'agronome Konrad Schreiber, adeptes du semis direct et des méteils, organise le jeudi 12 janvier 2017 à Laillé en Ile-et-Vilaine un colloque "journée réflexion" pour adapter son système d'élevages et de cultures à la conjoncture.
Simtech a choisit Innov-Agri, le salon plein air d'Outarville (Loiret) pour dévoiler le semoir T-Sem Grass. Une machine conçue pour rénover les prairies et dont la polyvalence l'autorise à semer aussi les céréales, les méteils ou les couverts végétaux.
Pour faire face au déficit fourrager, l'ensilage de céréales immatures peut constituer une solution de secours. Arvalis-Institut du végétal explique comment les valoriser dans les rations des ruminants et détaille les risques sanitaires à utiliser des céréales touchées par la fusariose.
Afin d'anticiper l'arrivée de nouvelles surfaces et volumes sur le marché du bio en grandes cultures, les organisations professionnelles d'Aquitaine Limousin Poitou-Charentes (ALPC) livrent leurs conseils aux producteurs et aux organismes stockeurs et transformateurs.
En Loire-Atlantique, la famille Bakker affine son système de polyculture-élevage pour produire du lait à moindre coût et des céréales en semis direct. Elle n'achète pas de tourteau pour nourrir ses 150 vaches laitières et mise sur l'enrubannage de méteil de protéagineux et de fourrages riches en protéines.
Agriculteur dans l'Orne, Anton Sidler est passionné par la vie de ses sols et les synergies possibles entre ses cultures et ses 90 vaches laitières. Il vise l'autonomie protéique de son troupeau par les fourrages et notamment les méteils riches en légumineuses.
Avec davantage de légumineuses et protéagineux et moins de céréales, les ensilages de méteils (ou mélanges céréaliers) peuvent intégrer avec succès une ration pour vaches laitières hautes productrices. Stéphane Aissaoui a réalisé un film pédagogique à partir de l'exemple de deux éleveurs, Anton Sidler et Pierre Chenu, qui ont mis en pratique ces « fourrages gagnants ».
Franck Rabouan est polyculteur-éleveur dans le Maine-et-Loire. Depuis une quinzaine d'années, il ensile du méteil fin avril. Objectif : apporter plus de fibres dans une ration composée à 75 % de maïs ensilage. Cette année, les rendements sont au rendez-vous. La qualité un peu moins. Reportage.