Cédric Pierre, éleveur de Limousines en Corrèze, a introduit du méteil immature dans ses rotations afin de gagner en autonomie fourragère. Chiffres à l'appui, les conseillers de la chambre d'agriculture ont démontré le bien-fondé économique de ce choix.
Les méteils représentent une option intéressante face aux aléas climatiques. Dès l'automne, il faut les semer pour une récolte en mai. Ils permettent ainsi de compléter son stock fourrager en qualité et/ou en quantité.
Semer du maïs en dérobé puis le distribuer en vert aux vaches laitières. Et « pourquoi pas du sorgho ou du méteil ? », proposent les lecteurs de Web-agri après avoir lu le témoignage de Matthieu Opsomer, qui affourage en vert avec du maïs fourrage. Cela permettra peut-être d'éviter « la cata », ou pas... « Des pratiques des années 90 » ?
Certains lecteurs de Web-agri ne jurent que par les méteils, parce qu'ils ont une bonne valeur alimentaire et sont bénéfiques à la santé des vaches laitières. D'autres sont moins enthousiastes à cause des rendements aléatoires et du prix de revient justement, même s'ils leur reconnaissent quelques avantages. Et si la clé était de n'en semer que dans les zones adaptées à cette culture ?
Les méteils ont un intérêt dans des rations vaches laitières, tout particulièrement dans les secteurs où le maïs est soumis à un risque sécheresse. Ils assurent le stock fourrager. Mais sont-ils une bonne solution technico-économique ? Calculs et éléments de réponse du BTPL.
Herbe, maïs, luzerne... au cours des derniers mois sur Web-agri, les fourrages ont alimenté les échanges entre producteurs bovins, et notamment les nouvelles techniques qui se développent dans ce domaine. Rétrospective.
Les mélanges céréaliers riches en protéagineux immatures (MCPI+) récoltés en ensilage, voire en enrubannage, sont des cultures dérobées intéressantes avant un semis de maïs. Néanmoins la récolte de ces méteils est délicate du fait de leur forte teneur en eau. Antony Uijttewaal, de la station expérimentale Arvalis de la Jaillère en Loire Atlantique (44) répond aux questions que se posent les éleveurs pour assurer un fourrage de qualité.
En Ille-et-Vilaine, Louis le Lièvre de la Morinière a testé une association de maïs et de lablab pour augmenter la teneur en matières azotées totales de son ensilage. La première année de culture s'est révélée concluante, il attend maintenant de mesurer l'impact sur la production de lait des vaches.
Avoir des vaches hautes productrices sans voir s'envoler son coût alimentaire et tout en préservant ses sols : c'est l'objectif d'Anton Sidler, éleveur dans l'Orne et co-gérant de l'entreprise La Vache Heureuse.
Le poste alimentation pèse lourd dans les charges d'un élevage, notamment lorsqu'on est très dépendant des cours et marchés. Heureusement, il existe des alternatives qui permettent de devenir plus autonome comme les légumineuses, le méteil, le maïs grain, etc. tout en conservant des performances tout à fait correctes.
Les adhérents de la Cuma Défi 85 en Vendée ont investi dans un toasteur mobile de graines protéagineuses. Ils ont ainsi pu résoudre le problème de l'autonomie protéique durant la période hivernale. Pour optimiser la conservation, un séchoir a été intégré au toasteur.
Du maïs au méteil, il y a plus d'un pas. Mais Patrice Brachet n'a pas hésité à les franchir, emmenant avec lui Nicolas Hautot, tintin, steph72, débutant et Maec. Avec steph72, il s'offre même un aparté plus machinisme sur les semoirs de semis direct. Étonnamment, le sujet de départ de l'article sur l'hétérogénéité des maïs fourrage, soit très bons soit trop secs, n'a pas fait réagir plus que ça les lecteurs.
La société LVH (La vache heureuse) organise la 3e édition de son carrefour des éleveurs le 5 septembre 2019 à Roézé Sur Sarthe (72). Au programme : comment produire 25 litres de lait uniquement avec des fourrages grossiers auto-produits.
Passage du fourrage au rotocut, presses à chambre fixe ou variable, petites ou grosses machines, herbe enrubannée ou ensilée : l'article d'Arvalis-Institut du végétal paru sur Web-agri, donnant des conseils pour réussir son ensilage, a amené les lecteurs à se poser beaucoup de questions, et à échanger leurs avis et leurs expériences sur les différentes techniques de récolte et de conservation de l'herbe.
Les premiers semis de maïs fourrage sont lancés. D'après les photos et vidéos postées sur les réseaux, plusieurs éleveurs ont d'ores et déjà sorti les semoirs. D'autres en revanche attendent de récolter leurs méteils même si la quantité n'est pas au rendez-vous. Certains craignent un manque de stock potentiel !