Fort repli du blé, du maïs et du soja

Les cours du blé, du maïs et soja ont tous chuté vendredi à Chicago, plombés par des craintes liées notamment à l'apparition de nouveaux cas de Covid-19 en Chine.
Articles relatifs aux marchés des productions agricoles.
Les cours du blé, du maïs et soja ont tous chuté vendredi à Chicago, plombés par des craintes liées notamment à l'apparition de nouveaux cas de Covid-19 en Chine.
Au lieu de savoir pourquoi les cours du blé, maïs et colza s'envolent depuis le début de l'année 2021, les lecteurs de Terre-net préféreraient que cette hausse ait été prévue, qu'elle se prolonge et même que les prix augmentent encore.
Les prix du colza battaient en retraite vendredi sur le marché européen, dans le sillage du pétrole, et poursuivaient une correction entreprise depuis plusieurs jours en raison notamment de signaux d'un retour des épidémies de Covid-19 et de peste porcine en Chine.
Durement touchée par la fièvre porcine ces dernières années, la Chine a relancé en 2020 un programme intensif pour relancer l'élevage national. Début janvier, le pays annonçait ainsi avoir reconstitué 90 % de son cheptel. Cette augmentation rapide du nombre de porc dans le pays est en grande partie à l'origine du fort appétit chinois pour les céréales fourragères et le soja de ces derniers mois. Or, 2021 a également été synonyme d'une forte contraction du stock national de tourteau de soja, à 640 kt, au plus bas depuis huit mois. Afin de nourrir les usines de trituration du pays, une nouvelle accélération des importations chinoises au cours des prochaines semaine est ainsi à anticiper.
Les prix des céréales reculaient vendredi à la mi-journée, après avoir tutoyé des sommets en début de semaine, sur fond de prises de bénéfices et d'incertitudes sur la demande.
Le cours du blé a fléchi jeudi à Chicago dans un marché volatil aux prix élevés tandis que le maïs et le soja se sont redressés légèrement après leur baisse des derniers jours.
La taxe à l'export russe sur le blé qui entrera en vigueur le 15 février prochain à 25 ¤/t, avant d'être doublée au 1er mars, provoque depuis le début de l'année une rapide flambée des cours du blé. Les prix français s'ajustent notamment à cette perte artificielle de la compétitivité russe. Le bilan hexagonal est en effet bien trop tendu pour se permettre de nouvelles parts de marché à l'international. Selon le dernier bilan FranceAgriMer, avec des exports à 13,4 Mt (au plus bas depuis 2016), le stock de fin de campagne chuterait tout de même de plus de 500 kt, à 2,5 Mt !
Les prix du colza connaissaient un très fort rebond, jeudi à la mi-journée, après deux séances lors desquelles le marché avait connu une importante correction à la suite de Chicago.
Les prix des céréales, et notamment du blé, étaient proches de l'équilibre, jeudi à la mi-journée, au lendemain de prises de bénéfices et après l'achat de 330 000 à 400 000 tonnes de blé par l'Algérie.
Après la fixation lundi des taxes à l'export de blé russe, qui risque d'être prolongée au-delà de la campagne, l'Argentine pourrait instaurer un quota d'exportation pour la céréale. Une mesure que prendrait également l'Ukraine, mais pour le maïs.
Après la crise sanitaire début 2020, la Chine est devenue le « maillot jaune » du marché des matières premières dans le monde et le restera en 2021, qu'il s'agisse des importations de métaux, d'énergie ou de matières premières agricoles, prédit le CyclOpe des matières premières mercredi.
Les cours du blé, du maïs et du soja ont poursuivi lentement leur baisse mercredi à Chicago après des pluies bienvenues pour les récoltes en Amérique du Sud, dans un contexte de niveau de prix élevé.
Les prix du colza étaient en fort recul, mercredi à la mi-journée, à la suite du marché de Chicago, touché par des prises de bénéfices.
Le blé comme le maïs étaient en nette baisse, mercredi à la mi-journée, poursuivant un mouvement de prise de profits entamé la veille, à la suite de Chicago.
Les cours des principaux contrats de blé, maïs et soja, qui naviguent ces dernières semaines à des sommets depuis six ans, se sont un peu repliés mardi à Chicago, à l'annonce de pluies en Amérique du Sud.