Les couverts végétaux implantés dans une interculture d'hiver fournissent de nombreux avantages agronomiques et environnementaux, rappelle Michel Moquet, ingénieur régional Arvalis. Ils jouent notamment un rôle de piège à nitrates et protègent le sol vis-à-vis de l'érosion. Si les épisodes de gel n'ont pas suffit dans votre secteur, il est recommandé de détruire ces couverts avant le 15 mars afin d'éviter de pénaliser le maïs qui suit.
L'épandage d'engrais minéraux ou d'effluents d'élevage est responsable d'une grande partie des émissions d'ammoniac dans l'atmosphère. Des solutions existent pour limiter ces pertes. Retrouvez les témoignages de spécialistes et d'agriculteurs qui travaillent sur le sujet.
On n'a plus besoin aujourd'hui de présenter les atouts du pois de printemps et pourtant, les contreperformances de cette culture découragent les agriculteurs à en produire. Quelles en sont les causes ? Comment limiter les risques ?
La chute significative des températures cette semaine inquiète les agriculteurs vis-à-vis de leurs cultures d'hiver. Quelles peuvent être les conséquences ? Selon les experts Arvalis et Terres Inovia, des dégâts ponctuels sont à craindre, surtout avec les sols humides. Détails.
Le plan protéines de cent millions d'euros présenté par le ministre de l'agriculture le 1er décembre dernier donne des ailes aux divers projets régionaux. Plans, filières ou projets, les initiatives ne manquent pas. Tour d'horizon.
Alors que depuis deux mois, le ministère de l'agriculture déploie les différentes mesures du plan de relance agricole, les guichets ouverts début janvier pour accompagner les investissements sur les agroéquipements (agro-écologie et protéines végétales) sont déjà fermés, les enveloppes étant consommées. Le dispositif pour les investissements en matériel destiné à la culture de protéines végétales pourrait être de nouveau abondé.
Avec les gelées, les conditions climatiques de ces derniers jours ont été propices à la destruction des couverts végétaux. En témoignent les nombreux partages de photos et vidéos d'agriculteurs sur les réseaux sociaux.
Dans le cadre du plan de relance, vous pouvez dès à présent demander, sur le site de FranceAgriMer, une aide à l'investissement pour les équipements permettant la culture, la récolte et le séchage d'espèces riches en protéines végétales et le développement de sursemis de légumineuses fourragères.
Détaillée le 1er décembre par le ministre de l'agriculture, la stratégie nationale pour développer les protéines végétales entend répondre à trois enjeux majeurs : doubler les surfaces cultivées en 10 ans, encourager la recherche, et améliorer l'autonomie alimentaire des élevages, grâce à une enveloppe de 100 M¤ issue du plan de relance.
Attendu de longue date, le plan protéines, abondé par le plan de relance à hauteur de 100 M¤, a été présenté plus en détails par le ministre de l'agriculture le 1er décembre. Il doit répondre à plusieurs objectifs, notamment augmenter de 40 % la surface de production de légumineuses sur trois ans, améliorer l'autonomie alimentaire des élevages, et soutenir la recherche et le développement.
Agriculteur dans le Loiret, Gilles Van Kempen, alias Gilles vk, a semé des féveroles d'hiver cette année, à la mi-novembre. Il privilégie cette espèce, plutôt que des féveroles de printemps, dans ses terres qui ont du mal à ressuyer en sortie hiver. D'hiver ou de printemps, la principale motivation des agriculteurs pour cette culture est avant tout agronomique : elle permet notamment de réduire l'apport d'azote sur la culture suivante.
Les méteils représentent une option intéressante face aux aléas climatiques. Dès l'automne, il faut les semer pour une récolte en mai. Ils permettent ainsi de compléter son stock fourrager en qualité et/ou en quantité.
Le semis de prairie sous couvert d'un mélange céréales protéagineux à l'automne permet de contourner la sécheresse de fin d'été pour une bonne implantation de la prairie, tout en assurant une production de biomasse supplémentaire (en fourrage ou en grain) grâce au couvert. L'itinéraire technique est quant à lui choisi en fonction du contexte pédoclimatique et des objectifs de valorisation du couvert.
Composition du mélange, exploitation au bon stade, entretien... Le Gnis liste les quelques principes pour gérer les prairies et améliorer leur productivité. Entre grands principes et petites astuces à avoir en tête, la piqûre de rappel peut s'avérer utile.
Inquiets des conséquences d'une trop grande consommation de viande vis-à-vis de leur santé ou du climat, les consommateurs sont de plus en plus nombreux à se tourner vers le flexitarisme. Mais qu'y a-t-il derrière cette définition, et surtout, cette tendance a-t-elle nécessairement des impacts négatifs pour l'élevage ?