En Ille-et-Vilaine, Louis le Lièvre de la Morinière a testé une association de maïs et de lablab pour augmenter la teneur en matières azotées totales de son ensilage. La première année de culture s'est révélée concluante, il attend maintenant de mesurer l'impact sur la production de lait des vaches.
Les prairies assurent des fonctions essentielles pour l'environnement : gestion de l'eau, stockage de carbone, biodiversité... Une bonne gestion est primordiale pour leur productivité. Cela passe par l'élimination des causes de dégradation, l'introduction de nouvelles espèces, la fertilité, le mode d'exploitation et l'aménagement des parcelles.
Améliorer l'autonomie alimentaire : voilà un objectif partagé par beaucoup d'éleveurs et dont les fourrages en sont le principal levier. Qu'ils soient pâturés ou stockés, il est important de faire le point pour vérifier que cette autonomie soit bien financièrement intéressante. Ça passe notamment par le coût de mécanisation et la productivité de la culture (en quantité et qualité).
Les couverts végétaux présentent de bonnes valeurs nutritives pour les animaux (96 g PDI/UFL en moyenne). Leur utilisation au pâturage ou en affouragement en vert nécessite toutefois une étude préalable de leur valeur énergétique et azotée ainsi qu'une évaluation de leur risque acidogène.
Avoir des vaches hautes productrices sans voir s'envoler son coût alimentaire et tout en préservant ses sols : c'est l'objectif d'Anton Sidler, éleveur dans l'Orne et co-gérant de l'entreprise La Vache Heureuse.
Les variétés de fourragères ont-elles évolué depuis 10, 20 ou 30 ans ? Bien sûr que oui, les semenciers travaillent sur l'amélioration du rendement, la qualité, la résistance, la facilité d'exploitation et bien d'autres critères en faveur de l'exploitation en élevage par la fauche ou le pâturage. Le Gnis fait le point sur ce progrès génétique des fourragères.
Les céréales bio ont la cote. En France, les surfaces ont bondi et la demande ne fléchit pas. Sans surprise, c'est sur le blé que la demande est la plus forte, mais de nouvelles filières émergent, notamment les légumineuses conso. Si une vraie opportunité semble se dessiner, collecteurs et meuniers estiment que le marché a encore besoin de se structurer. Rotation et fertilité des sols restent également des défis à relever.
Le poste alimentation pèse lourd dans les charges d'un élevage, notamment lorsqu'on est très dépendant des cours et marchés. Heureusement, il existe des alternatives qui permettent de devenir plus autonome comme les légumineuses, le méteil, le maïs grain, etc. tout en conservant des performances tout à fait correctes.
Pour Philippe Hauprich, ingénieur régional Arvalis en Champagne, qui gère un essai de couvert semi-permanent de trèfle blanc, des références sont encore à acquérir avant de pouvoir diffuser plus largement cette pratique d'intérêt agroécologique.
Dans le cadre du projet Syppre, les différents instituts techniques étudient différents systèmes de cultures innovants à base de maïs. Parmi les travaux en cours : l'implantation de couverts de légumineuses avant un maïs pour leur effet azote et également pour leur effet mulch afin de limiter la levée des adventices.
Le groupe Soufflet et l'Inra s'associent dans un programme de recherche dédié aux protéines végétales. Parmi les axes d'étude des deux partenaires : trouver de meilleures techniques culturales alternatives pour lutter contre les bruches de la lentille et de la féverole et aussi mieux comprendre les mécanismes de formation des arrière-goûts végétaux et de l'amertume des produits à base de farines riches en protéines végétales, afin de proposer de nouveaux produits et ingrédients.
6Septembre
Séquençage du génome du petit pois2019-09-06
Le décryptage du génome du petit pois, réalisé pour la première fois par huit équipes de chercheurs pilotées par l'Inra, ouvre des perspectives très importantes pour la recherche, tant pour nourrir la planète que pour lutter contre le réchauffement climatique.
Le trèfle violet et la luzerne : deux légumineuses qui permettent aux éleveurs d'améliorer leur autonomie en produisant un maximum de protéines à l'hectare. Pour réduire la dépendance aux compléments azotés, quelle espèce choisir et comment l'exploiter ?
L'institut technique Terres Inovia, en collaboration avec l'Itab et les chambres d'agriculture, publie le premier guide de culture dédié à la féverole bio. Il regroupe neuf chapitres pour tout savoir sur la conduite de cette culture.
Les semis de colza, c'est déjà parti pour Gilles vk, agriculteur du Loiret, comme il le montre dans sa nouvelle vidéo publiée sur Youtube. Après 60 mm de pluie, il a commencé dès le 30 juillet à semer en direct ses colzas en association avec de la féverole et de la luzerne. Quelques jours plus tard, ils sont déjà levés.