FranceAgriMer a publié vendredi dernier ses notations des cultures d'hiver. Avec un climat très favorable depuis le début de l'automne, les blés français se préparent au printemps avec un taux de 87 % de « bon à excellent ». Ce ratio, au plus haut depuis la campagne 17/18, est donc pour le moment rassurant, et ce d'autant plus qu'Agreste estime les assolements nationaux à 4,9 Mha, en ligne avec la moyenne cinq ans. Avec un stock de report estimé à 2,6 Mt seulement, la récolte française devra toutefois faire mieux que la moyenne pour débuter la campagne sur un bilan confortable.
18Février
Viande de JB dans l'assiette d'écoliers2021-02-18
Ni veau, ni b½uf, la viande de jeune bovin est trop peu consommée en France, regrette le ministre français de l'agriculture : il appelle jeudi les gestionnaires de cantines scolaires à en commander pour soutenir les éleveurs bovins « en souffrance » et réduire leur dépendance à l'export.
« La tension sur les cours mondiaux des céréales s'est accentuée au cours du mois écoulé dans un contexte de resserrement de la demande mondiale, alors que la Chine est omniprésente », a indiqué FranceAgriMer le 10 février 2021. Les conditions météo, les mesures de restriction des exportations russes et des difficultés logistiques jouent également sur la volatilité des cours. En France, le stock final de maïs a été légèrement revu à la hausse par rapport au mois dernier, mais il reste à un niveau historiquement bas.
Alors que depuis deux mois, le ministère de l'agriculture déploie les différentes mesures du plan de relance agricole, les guichets ouverts début janvier pour accompagner les investissements sur les agroéquipements (agro-écologie et protéines végétales) sont déjà fermés, les enveloppes étant consommées. Le dispositif pour les investissements en matériel destiné à la culture de protéines végétales pourrait être de nouveau abondé.
La taxe à l'export russe sur le blé qui entrera en vigueur le 15 février prochain à 25 ¤/t, avant d'être doublée au 1er mars, provoque depuis le début de l'année une rapide flambée des cours du blé. Les prix français s'ajustent notamment à cette perte artificielle de la compétitivité russe. Le bilan hexagonal est en effet bien trop tendu pour se permettre de nouvelles parts de marché à l'international. Selon le dernier bilan FranceAgriMer, avec des exports à 13,4 Mt (au plus bas depuis 2016), le stock de fin de campagne chuterait tout de même de plus de 500 kt, à 2,5 Mt !
La demande mondiale, notamment chinoise, continue de tirer les prix du maïs et du blé à la hausse, alors que la production mondiale a de nouveau été revue à la baisse, a indiqué FranceAgriMer le 13 janvier. En France, le stock final de maïs n'a jamais été aussi bas.
Dans le cadre du plan de relance, vous pouvez dès à présent demander, sur le site de FranceAgriMer, une aide à l'investissement pour les équipements permettant la culture, la récolte et le séchage d'espèces riches en protéines végétales et le développement de sursemis de légumineuses fourragères.
Les demandes d'aide pour les agroéquipements nécessaires à la transition agro-écologique et à l'adaptation au changement climatique, prévues par le plan de relance, sont désormais possibles depuis le 4 janvier sur le site de FranceAgriMer.(Article publié le 05/01/2021)
Les blés australiens arrivent sur le marché agricole international et pourraient concurrencer l'origine France sur ses débouchés historiques du Moyen-Orient et du Maghreb. Et même vers la Chine, dont la demande en céréales est particulièrement forte.
FranceAgriMer a commandé une étude inédite sur les coûts de la chaîne logistique de la filière céréalière, du « bout du champ » jusqu'à la fosse de réception du client, jusqu'au vraquier ou jusqu'au train pour l'export. Rendu public fin novembre dernier, le rapport met en évidence « une optimisation de plus en plus nécessaire » pour maintenir, si ce n'est améliorer, la compétitivité de la filière.
Dans le bilan 2019 de la compétitivité du lait de vache, réalisé pour FranceAgriMer et étudiant la performance des filières laitières dans les 13 principaux pays producteurs, la France arrive première, avec un bon positionnement sur la capacité d'organisation de la filière laitière, la maîtrise technique, et une bonne capacité à s'implanter sur les marchés. Néanmoins, des faiblesses s'installent, comme la baisse régulière de la production, et des épisodes de sécheresse importants, dans un contexte de forte pression sociétale sur l'élevage.
2Décembre
2020
Marchés agricoles2020-12-02
Guerres commerciales, cochons à nourrir, angoisse générée par la pandémie de Covid-19 : la Chine a mis le turbo sur ses importations de céréales en 2020, animant les marchés agricoles mondiaux, et faisant flamber les prix.
18Novembre
2020
Euronext2020-11-18
Les prix du blé poursuivaient leur progression, mercredi après-midi, s'installant au-dessus du seuil symbolique des 210 euros, poussés par une demande mondiale toujours forte et une disponibilité revue à la baisse en France.
Les premiers dispositifs en faveur de l'agriculture dans le plan de relance seront mis en ½uvre entre fin novembre et début janvier, a annoncé le ministère de l'agriculture le 17 novembre. Représentant un montant de 455 millions d'euros (sur 1,2 M¤), ces mesures recouvrent le soutien à l'investissement matériel, les projets de structuration de filière, et le soutien à la modernisation des abattoirs.
Sur un marché mondial qui fait face à des incertitudes liées au climat et au contexte sanitaire, la forte présence, aux achats, de la Chine sur le blé tendre et le maïs entretient une dynamique significative. Côté français, la compétitivité s'affirme pour le blé tendre en direction des pays tiers, et de l'UE pour le maïs grains, tandis que le reconfinement incite FranceAgriMer à revoir la répartition des différents postes d'utilisation des céréales sur le marché domestique.