18Février
Viande de JB dans l'assiette d'écoliers2021-02-18
Ni veau, ni b½uf, la viande de jeune bovin est trop peu consommée en France, regrette le ministre français de l'agriculture : il appelle jeudi les gestionnaires de cantines scolaires à en commander pour soutenir les éleveurs bovins « en souffrance » et réduire leur dépendance à l'export.
Suite à une réunion avec le ministre en charge du commerce extérieur, la Fédération nationale bovine s'inquiète de la position française vis-à-vis de l'accord UE-Mercosur. En effet, le gouvernement ne souhaite pas rouvrir les négociations et s'oppose en l'état à l'accord, alors que parallèlement, la procédure de ratification pourrait évoluer et ne pas tenir compte d'un veto français.
5Février
UE-Mercosur2021-02-05
La France « ne signera pas en l'état » l'accord de libéralisation commerciale entre l'Union européenne et les pays du Mercosur, a affirmé jeudi le ministre français du commerce extérieur, qui « attend des garanties tangibles et objectivables » des quatre pays concernés « sur l'environnement et les normes sanitaires ».
Alors que le marché du jeune bovin s'est allégé et que le surstock est quasiment résorbé, la Fédération nationale bovine dénonce des prix toujours inférieurs aux coûts de production et demande une nouvelle réunion de l'interprofession pour obtenir des explications à cette situation qui renforce les difficultés des éleveurs.
Malgré une concertation lancée en octobre pour revaloriser le prix payé aux éleveurs, la crise du broutard demeure aujourd'hui sans solution, regrette la FNB qui va désormais encourager les éleveurs à reprendre la main sur la commercialisation de leurs animaux pour contourner les opérateurs.
A l'issue d'une réunion de suivi des relations commerciales, Julien Denormandie et Agnès Pannier-Runacher ont appelé les acteurs de l'agroalimentaire à une « meilleure répartition de la valeur » tout en saluant les efforts d'adaptation de toute la chaîne d'approvisionnement durant le confinement, où a été évité « un dérapage des prix ». En viande bovine, la FNB déplore que les efforts pour augmenter les prix ne soient pas faits par tous les opérateurs.
Suite à la réunion du groupe national loup le 8 juin, les organisations agricoles réitèrent leur « cri d'alerte » face à la croissance de la population de loups et aux conséquences de leurs attaques de plus en plus nombreuses sur les troupeaux.
Si l'interprofession a mis en place des mesures pour valoriser la viande de veau en cette période de crise, de trop nombreux magasins ne proposent que trop faiblement le produit aux consommateurs, estime la FNB, qui demande aux acteurs de la distribution d'agir concrètement.
6Mai
2020
Viande2020-05-06
Les acteurs de la viande bovine, éleveurs, industriels et distributeurs, ont été réunis mardi après-midi par le ministre de l'agriculture pour tenter de mettre un terme à la baisse des prix payés aux agriculteurs, a annoncé Didier Guillaume.
[Mis à jour à 12h10] Alerté par les éleveurs bovins allaitants sur l'aggravation de leur situation économique, déjà difficile, en raison de la pandémie de Covid-19, le ministre de l'agriculture a appelé la filière à réagir collectivement et dénoncé une baisse injustifiée de la rémunération de la production. Une réunion est organisée au ministère ce 5 mai avec des représentants de l'ensemble de la filière.
Sur les réseaux sociaux déjà, les éleveurs de bovins viande doutaient de l'intérêt de retenir leurs bêtes en ferme pour lutter contre la baisse des prix liée à la crise sanitaire et économique du coronavirus. L'appel de la Fédération nationale bovine (FNB) n'a pas plus convaincu les lecteurs de Web-agri, qui préféreraient se battre directement pour une meilleure rémunération et craignent que d'autres pays ne prennent le marché.
En pleine crise sanitaire, la Fédération nationale bovine déplore la baisse des prix payés aux producteurs et l'attitude du ministre de l'agriculture qui a refusé la mise en place d'un prix minimum.
Tous les éleveurs bovins n'adhèrent pas à l'appel de la FNB à suspendre les ventes. Si l'objectif premier est de faire grimper les prix, certains craignent l'effet inverse avec une augmentation des importations. « Si on ne vend pas maintenant, on inondera le marché plus tard, le problème reste le même », signalent quelques éleveurs sur les réseaux sociaux.
Alors que la grande distribution affiche partout son soutien aux agriculteurs français, les éleveurs de veaux français constatent que leur production reste absente des étals malgré les engagements pris lors des États généraux de l'alimentation. En cette période de crise liée au Covid-19, ils appellent les industriels à utiliser le nouveau contrat type validé par la filière.
Si les éleveurs bovins de la FNB sont en capacité de nourrir les Français en cette période de crise, ils rappellent cependant l'importance de prix rémunérateurs et demandent au ministre d'instaurer un prix minimum, à hauteur des coûts de production.