Cliquez sur la vidéo pour la lancer.
C’est à Touarsais-Bouildroux, dans une prairie du sud-vendéen, que Pierre-Moran réalise une démonstration de nœud de clôture sur fil high-tensile devant un public d’éleveurs. « Après la théorie, la pratique. À vous ! », s’exclame-t-il en se retournant vers son auditoire après trois répétitions de la technique.
La manœuvre est subtile. Passer la boucle au-dessus, puis en-dessous, plier la poignée et fermer les boucles… « Le fil high-tensile ne se rompt plus une fois qu’il a chauffé », prévient le formateur. Pour le sectionner net sans utiliser de pince, il conseille aux participants de faire un quart de tour en arrière à la fin des boucles, puis de le tourner parallèlement à la clôture.
Plus de tension, moins de poteau
Si la technologie high-tensile est si spécifique, cela est dû à sa composition. Le fil, en acier galvanisé, est constitué à 64 % de carbone. Une caractéristique qui lui offre un point de rupture à environ 590 kg seulement. Il peut supporter des tensions très importantes. Les éleveurs présents lors de la formation se laissent d’ailleurs surprendre par la rigidité de la clôture au moment de la manipuler pour faire les nœuds. La protection est assurée par un alliage constitué à 10 % d’aluminium pour la conductivité et 90 % de zinc.
« Le fil peut être tendu à 150, voire 200 kg. Ça permet de placer les poteaux entre 20 et 25 m les uns des autres. À cet écartement, le coût de la clôture diminue énormément », commente Pierre-Moran.
Des poteaux adaptés à la tension
Du coup, il est indispensable d'adapter la solidité des poteaux pour correspondre à la forte tension exercée sur le fil. L'occasion pour Pierre-Moran de continuer sa démonstration avec l’utilisation d’éléments en acier galvanisé conçus en forme de Y par Clipex. « C’est la qualité des poteaux d’angles qui va déterminer la durée de vie de la clôture. Sur ce modèle, la forme spécifique permet même de se passer de jambe de force jusqu’à 4 fils », souligne-t-il.