Le 25 octobre Stéphane Travert a annoncé la mise en place d’une « réciprocité » dans l’application de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada. « Il s’agirait d’exiger dans nos importations la même qualité sanitaire et environnementale qu’en France, et si ce n’est pas le cas il faut les interdire sur le territoire français ».
Le Modef se réjouit de cette position. « C’est un combat que nous portons depuis plusieurs années : se battre contre le dumping sanitaire et social, notamment par l’interdiction d’importer des produits agricoles traités avec des molécules interdites en France », réagit le syndicat.
« Il est de la responsabilité de ceux qui ont la charge de présider aux destinées de notre pays, de prendre à bras le corps cette importante question : changer de cap et aller vers une agriculture respectueuse des êtres et de leur environnement. »
« Le ministre a aussi affirmé sa volonté de soutenir la recherche publique. Là encore c’est une revendication historique du Modef qui est reprise. Nous pensons que seule une recherche publique forte a les moyens de faire avancer l’agriculture dans l’intérêt des agriculteurs, car la recherche privée est soumise à l’influence des lobbies qui mettent leurs intérêts avant celui des producteurs et des consommateurs. »