Avez-vous déjà vu de l'affouragement en vert avec du maïs fourrage ? C'est ce que teste cette année Matthieu Opsomer, éleveur de la Somme. Ayant semé un maïs en dérobé derrière l'orge, l'éleveur préfère le récolter quotidiennement au taarup pour le distribuer en vert à ses génisses plutôt que d'ensiler quelque chose de très humide pour le remettre sur son silo principal. Il nous partage son expérience.
Moisson terminée, place aux semis de couverts ! Mais avec des terres très sèches, difficile de travailler le sol. Sur les réseaux sociaux, les éleveurs partagent des photos et vidéos de leurs chantiers et expliquent attendre la pluie avec impatience car ces dérobées sont précieuses pour reconstituer un stock de fourrage.
Pour améliorer l'autonomie protéique de son exploitation, le lycée agricole de Fontaines (71) a testé la substitution partielle du maïs ensilage par des dérobées. Essai validé puisque la baisse de production est compensée par une diminution du niveau d'ingestion.
Après plusieurs mois passés sur la fabrication d'un semoir de semis direct, Sébastien Delva, agriculteur du Nord, le teste sur un sursemis de prairie. Son objectif : implanter les couverts végétaux et prairies sans travail du sol pour gagner du temps.
Avec sa plateforme lapreuveauchamp.com, Caussade Semences propose une visite virtuelle 360° de sa vitrine du Salon de l'herbe pour découvrir toutes ses solutions en fourragères et plantes de services.
Un sondage réalisé sur Web-agri fin juin révélait qu'à peine la moitié des éleveurs avait déjà choisi leurs dérobées à semer derrière les céréales. Pour les autres, il n'est pas trop tard. Vous hésitez encore ? Nous avons de quoi vous aider à faire le bon choix.
Semer des dérobées derrière les céréales est un bon moyen de constituer un stock fourrager et protéique pour le troupeau. Moha, colza fourrager, millet perlé, sorgho fourrager, ray-grass/trèfles : Yan Mathioux, nutritionniste, décrypte chaque éventualité pour vous aider à faire le bon choix.
N.B. : Article déjà paru le 04/07/2018, mis à jour le 30/06/2020
« Pour un fourrage de qualité, récoltez les dérobées fourragère tôt », voilà ce que conseillent les experts d'Arvalis. Reste maintenant à trouver un compromis entre le bon stade de la plante et le rendement, mais aussi la fenêtre météo, la portance des sols et la disponibilité pour le chantier de récolte.
Comment détruire le couvert d'interculture sur les terres à maïs ? Quand intervenir ? Quel engrais de ferme épandre ensuite ? Faut-il compléter avec un engrais minéral ? Michel Moquet, ingénieur Arvalis et Laurent Cherbonnier, polyculteur éleveur du Maine-et-Loire livrent leurs conseils techniques en vue des semis de maïs.
Pour valoriser au mieux ses prairies éloignées, Joseph Lalloué pratique l'affouragement en vert après plusieurs coupes d'ensilage. De juillet à novembre, l'herbe jeune et riche apportée chaque jour maintient un bon niveau de production laitière et limite l'achat de correcteur azoté.
Les couverts végétaux présentent de bonnes valeurs nutritives pour les animaux (96 g PDI/UFL en moyenne). Leur utilisation au pâturage ou en affouragement en vert nécessite toutefois une étude préalable de leur valeur énergétique et azotée ainsi qu'une évaluation de leur risque acidogène.
« Subventionner des surfaces destinées à produire de l'énergie, elle-même hyper subventionnée » : voilà un sujet qui suscite le débat sur les réseaux sociaux. Et tous semblent d'accord sur un point : il faut réduire les aides et donner plus d'autonomie aux agriculteurs.
Herbe grillée, complémentation au pâturage : cette année encore, la sécheresse n'a pas épargné les éleveurs. Tandis que les stocks n'étaient pas des plus remplis, certains tirent la sonnette d'alarme. Mais il est encore temps de miser sur les dérobées fourragères et sur le sursemis de prairie.
Les couverts végétaux à vocation fourragère représentent un bon moyen de constituer un stock fourrager et protéique pour le troupeau. Pour ceux qui n'auraient pas encore arrêté leur choix d'espèces, Alexandre Carré, chargé de communication au Gnis, rappelle les bonnes questions à se poser.
La moisson avance bien dans plusieurs régions de l'hexagone. Et dans certaines parcelles, les semis de couverts démarrent déjà. Antoine Thibault, éleveur laitier normand, a réalisé cette année un partenariat avec un céréalier de son secteur pour l'implantation d'un mélange graminées/légumineuses. Une bonne initiative permettant à l'un de couvrir son sol et à l'autre de refaire du stock de fourrage.