Si le Salon de l'agriculture, incontournable rendez-vous grand public mais aussi politique du début d'année ne peut pas avoir lieu en raison de la crise sanitaire, la Coordination rurale ne renonce pas, en tout cas, à l'action syndicale. Alors que d'autres syndicats préfèrent ouvrir les portes d'exploitations agricoles, la CR souhaite de son côté alerter sur « les fermes qui ferment » et sur le mal-être des agriculteurs.
Depuis le 22 février, la ville de Lyon a décidé de mettre en place dans les cantines un menu unique, végétarien pour correspondre à tous les goûts et être servi plus rapidement dans le contexte sanitaire actuel. Une décision qui n'a pas manqué de faire réagir ministres, députés, responsables syndicaux, et les agriculteurs.
[Article mis à jour à 12h57] Maintenir le lien entre la ville et la campagne : l'annulation du salon de l'agriculture en raison de la crise sanitaire, une première dans l'Histoire de l'événement, laisse la place à une myriade d'initiatives pour des agriculteurs plus que jamais en demande de dialogue avec les citoyens et les pouvoirs publics.
À deux semaines de la fin des négociations commerciales pour 2021, le gouvernement note quelques avancées et des prises de conscience de la part des distributeurs. Cependant, ces avancées hétérogènes ne sont pas suffisantes pour garantir une hausse des prix à l'ensemble des secteurs qui ont vu augmenter leurs coûts de production. Les ministres en charge du dossier maintiennent donc leur vigilance et la pression des contrôles.
Depuis le 21 janvier, un projet de décret encadrant l'irrigation est mis en consultation public sur le site du ministère de la transition écologique. Pour la Coordination rurale, si la volonté de mieux gérer les crises est louable, le projet de décret génère trop de contraintes administratives pour l'agriculteur qui souhaite irriguer ses cultures.
En réaction aux changements annoncés par les représentants du Gnis rebaptisé Semae, la Confédération paysanne déplore une « ouverture en trompe-l'½il » derrière ce que le syndicat considère comme un « ravalement de façade ».
Sur toutes les lèvres depuis le début de la crise sanitaire, la notion de souveraineté alimentaire doit cependant, pour être renforcée, composer avec un certain nombre de freins. Redistribution de la valeur, sur-réglementation française et européenne, nouvelle Pac, irrigation, ces thématiques étaient au c½ur du congrès de la Coordination rurale qui s'est tenu à distance, le 17 décembre.
Depuis plusieurs mois, en lien avec la crise sanitaire, les stocks de jeunes bovins et de broutards sont au plus haut, tirant les prix vers le bas. Pour soutenir les éleveurs, la Coordination rurale a demandé au ministre une aide à la commercialisation.
Dans une lettre ouverte envoyée au chef de l'État, aux ministres et commissaires européens concernés par le sujet de la Pac, la Coordination rurale s'inquiète des scénarios prospectifs réalisés pour la commission agriculture du Parlement européen, et par le ministère de l'agriculture américain. Car si l'on se conforme aux stratégies européennes « De la ferme à la fourchette » et « Biodiversité », la baisse de production sera significative, avec potentiellement un impact sur les prix mondiaux.
Alors que de nouvelles restrictions ont été prises pour limiter la propagation de la Covid-19, la Coordination rurale rappelle au Premier ministre les conséquences, pour de nombreuses filières agricoles, de la fermeture des restaurants.
Si l'esprit du plan de relance, présenté le 3 septembre, est salué par l'ensemble des syndicats agricoles, la CR et la Conf' déplorent un manque d'ambition et de moyens.
Venus en bateau à la rencontre des ministres européens de l'agriculture, le 31 août, les producteurs de lait de l'European Milk Board (EMB) et de l'organisation allemande BDM ont manifesté pour demander une plus grande reconnaissance des aspects sociaux de la durabilité.
La Coordination rurale veut alerter Emmanuel Macron sur « la condition des jeunes agriculteurs » quelques jours après le discours présidentiel du 14 juillet, où il a assuré que la jeunesse sera « la priorité de son plan de relance » de l'économie française suite à la crise sanitaire du Covid-19.
4Juillet
2020
Lot-et-Garonne2020-07-04
Plusieurs mois de prison ont été requis vendredi 3 juillet 2020 à Agen contre deux dirigeants de la Chambre d'agriculture du Lot-et-Garonne jugés pour la construction illégale d'une retenue d'eau à fin d'irrigation, un ouvrage que des associations de défense de l'environnement contestent depuis deux ans.
Pour contester la représentativité de l'Association interprofessionnelle de la betterave et du sucre (AIBS), qui refuse de l'intégrer au sein de son conseil d'administration, la Coordination rurale a déposé une requête au Conseil d'État.