Selon un sondage réalisé sur Web-agri en fin d'année, 2020 est plutôt une piquette qu'un grand cru pour les lecteurs ! La crise de la Covid-19 a eu un impact sur leur activité, déjà fragilisée par les prix bas du lait et de la viande. Alors que de leurs côtés, les laiteries et surtout les grandes surfaces s'en sont très bien sorties. Et ils craignent que 2021 ne soit pas meilleure...
Comme tous les marchés, le marché laitier a subi les répercussions économiques de la pandémie de Covid-19, notamment en raison des restrictions qui ont pesé sur la restauration hors domicile. Néanmoins, la situation s'avère différente selon les bassins laitiers.
9Octobre
2020
Négociations commerciales2020-10-09
« Il faut l'application de la loi, point ! » Les éleveurs laitiers s'échauffent à l'aube des négociations commerciales annuelles entre les grandes surfaces et leurs fournisseurs, redoutant de faire les frais de la course aux prix bas.
Le marché dégradé du veau de 8 jours incite-t-il les éleveurs laitiers à engraisser davantage leurs veaux ? Si la conjoncture semble avoir motivé certains éleveurs d'après la dernière enquête de l'Idele, la pratique reste assez peu courante car pas assez rentable.
Bien que les cours et les ventes des produits laitiers se soient stabilisés, des incertitudes pèsent sur le marché laitier. En effet, la situation pourrait de nouveau se trouver perturbée à cause de la crise du coronavirus. En parallèle, la production laitière ne cesse d'augmenter.
La poudre et le beurre ont stoppé leur chute vertigineuse mais ne nous réjouissons pas trop vite. Pour les économistes, le prix du lait devrait quant à lui continuer de baisser tant que l'offre reste supérieure à la demande.
Aux États-Unis, la situation est plus que tendue pour les éleveurs laitiers. Le coronavirus et les mesures de confinement qui en découlent affectent les cours des produits laitiers. La consommation des ménages se voit modifiée, ce qui crée un surplus de lait sur le territoire et oblige les éleveurs à jeter une partie de leur production.
Entre une consommation en baisse, des abattages gonflés par des importations de veaux gras et une hausse des poids de carcasses, les tensions sur les cours du veau de boucherie étaient inévitables.
Un sondage réalisé sur Web-agri du 10 au 17 octobre 2017 révèle que 89,4 % des éleveurs seraient prêts à quitter leur laiterie et coopérative afin de vendre plus équitablement leur production (lait et viande).
Le budget de trésorerie est un tableau qui répertorie les recettes et dépenses, ainsi que le solde bancaire d'une exploitation. C'est un outil facile à utiliser et personnalisé à l'exploitation. Il a le mérite supplémentaire d'obliger à prévoir recettes et dépenses et d'anticiper les périodes creuses, plutôt que de les découvrir a posteriori et donc de les subir sans pouvoir réagir. Voici les conseils du BTPL pour piloter son élevage au quotidien à l'aide du budget prévisionnel de trésorerie.
Productrice de lait en Haute-Loire, Christine Vazeille vient depuis une dizaine d'années au Salon de l'agriculture. Non pas pour y présenter des animaux, mais pour parler de son métier, dialoguer avec les visiteurs pour lever les préjugés.
En données corrigées des variations saisonnières, les prix des animaux sont quasi stables en décembre 2014 (+ 0,1 %) mais ils diminuent de 7,5 % sur un an. Tous les chiffres de l'Insee.
En novembre 2014, les prix des animaux sont restés quasi stables selon l'Insee.
Tous secteurs confondus, les prix de production des produits agricoles baissent de 1,6 % par rapport à juillet ; sur un an, ils décroissent de 4,4 %.
Mise en ½uvre de la Pac, loi d'avenir pour l'agriculture, prix agricoles en baisse, industries de l'abattage en crise, compétitivité, revenus. : Stéphane Le Foll a reçu ce mardi 9 septembre pendant une heure Terre-net Média au ministère de l'Agriculture pour un face-à-face interactif avec les agriculteurs.