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Par un communiqué en date du 20 juin, l’institut technique alerte les agriculteurs, les entrepreneurs et les Cuma qui doivent « se tenir prêts pour ensiler au bon stade, soit à 32/33 % de matière sèche plante entière. » Selon lui, il faudra, partout en France, planifier et organiser les chantiers bien plus tôt que d’habitude.
« Dans le Nord de la Picardie, des maïs précoces pourraient être bons à ensiler autour du 20-25 août, poursuit l’ingénieur. Dans les Pays-de-la-Loire, les premiers chantiers pourraient intervenir dès le 10 août. »
La floraison en dira plus sur les potentiels de rendements
La floraison, qui va intervenir dans les prochains jours dans certaines régions, permettra de déterminer plus exactement la date de récolte. Selon Arvalis, il faut « 600 à 650 degrés jours de somme de température depuis la floraison pour atteindre le taux de matière sèche satisfaisant ». Cela représente de 30 à 50 jours de végétation après la floraison.
« Dans bon nombre de secteurs, la pluie est arrivée au bon moment. Et dans la mesure où la floraison va s’effectuer très tôt, la phase post-floraison va pouvoir se dérouler tranquillement. » En outre, « la précocité de végétation déjà observée pourra encore s’accélérer car la dessiccation des grains est potentiellement plus rapide en août qu’en septembre ou octobre.
Pour Bertrand Carpentier, la floraison en dira aussi davantage sur les potentiels de rendement à attendre. S’il n’y a pas de nouvel incident climatique dans les prochaines semaines, les rendements seront bons voire très bons. »
Pour les éleveurs qui doivent faire face à un déficit fourrager, les récoltes précoces du maïs fourrage pourraient permettre de disposer d’un « stock de soudure » en attendant de pouvoir récolter d’autres cultures implantées en fin de printemps.
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