Après deux années difficiles suite à la sortie des quotas, la filière betteravière française est dans le rouge. Si la Confédération générale des planteurs de betteraves (CGB) constate un assainissement du marché, l'amélioration ne devrait pas être effective avant 2021 sur les prix payés aux producteurs. Désireuse de tirer les leçons de la crise, notamment des quatre fermetures d'usines, l'organisation a également travaillé sur un plan de filière et attend des engagements du ministre sur le sujet.
6Décembre
Euronext2019-12-06
Les cours du blé rebondissaient vendredi à la mi-journée, après plusieurs séances de baisse, afin de tenir les prix voire de combler un écart de compétitivité avec la concurrence internationale.
Pourquoi le cours du blé a augmenté de 20 ¤/t sur Euronext ces deux derniers mois ? Cette tendance haussière va-t-elle se poursuivre dans les mois qui viennent ? Laurent Crastre de Tallage et Gautier Le Molgat d'Agritel avancent plusieurs raisons : la baisse des surfaces, une demande soutenue, des chargements français dynamiques et des prix qui remontent en mer Noire, notamment. Selon eux, les cours pourraient encore progresser. À moins que, pour d'autres raisons, le soufflé ne retombe bien plus rapidement qu'il n'est monté.
Dressant le bilan d'une année 2018 décevante, l'Unifa, qui représente les industriels de la fertilisation, a alerté le 26 novembre sur plusieurs sujets qui peuvent impacter le marché des engrais : nécessité de règles harmonisées pour une juste concurrence, mise en application du nouveau règlement européen sur la fertilisation, ou la nécessaire réduction des émissions d'ammoniac.
L'interprofession betteravière et sucrière a remis au Gouvernement, lundi 18 novembre, son plan stratégique, après « une large concertation » pour trouver des pistes pour « redonner des perspectives à moyen et long terme » à une filière rudement mise en difficulté par la suppression des quotas.
Le Gasc était de nouveau aux achats ce mardi, pour une quantité totale de 235 kt de blé meunier. Alors que la France a su se montrer compétitive et a réussi à vendre un bateau, aucune offre russe n'a été retenue.
16Octobre
Euronext2019-10-16
Les prix du blé s'inscrivaient en légère hausse, mercredi à la mi-journée, rebondissant après avoir franchi des seuils de prix à la baisse la veille.
3Octobre
[Au Sommet] Prix du lait2019-10-03
Carrefour a signé mercredi un accord de contractualisation avec la Coopal, une coopérative regroupant 403 producteurs du Massif central, un fournisseur et un embouteilleur, portant sur l'achat de 30 millions de litres de lait de montagne par an, a annoncé le groupe de distribution.
Comme le trio FNSEA-Ania-Coop de France, la Coordination rurale a déposé, mardi 1er octobre, ses recommandations pour le volet agriculture et agroalimentaire du pacte productif 2025 présenté en juin dernier par le Gouvernement. Le syndicat veut « rendre plus attractive l'agriculture et donc plus d'installations et d'embauches », en faisant profiter au monde agricole de « tout un arsenal d'avantages fiscaux et autres » qui « bénéficient déjà à l'agro-industrie ».
Parce que « notre agriculture brûle et nous regardons ailleurs », la FNSEA, Coop de France et l'Ania ont présenté ensemble leurs recommandations pour que le secteur agricole et agroalimentaire s'inscrive et profite du « pacte productif » annoncé par le Gouvernement en juin dernier. Peser 4,5 % du PIB au lieu de 3,8 %, augmenter l'emploi de 20 %, stopper la hausse des importations et augmenter les exportations de 35 %, les ambitions des secteurs agricoles et agroalimentaires sont à la hauteur des difficultés et contraintes.
Les résultats de l'étude Compani, pilotée par l'Inra et financée par le ministère de l'agriculture, sont plutôt inquiétants : les produits animaux français ont vu leurs parts de marché à l'international diminuer drastiquement en 15-20 ans. En 2016 en effet, ils ne représentaient plus que 5 % des exportations mondiales contre 9 % en 2000. Au-delà du constat, l'organisme de recherche a identifié plusieurs causes à ce phénomène.
La Confédération générale des betteraviers accueille favorablement la concertation ouverte le 17 juillet par le gouvernement en vue d'établir un plan stratégique pour la filière sucrière et sortir celle-ci de la crise. Elle attend « des résultats concrets » pour les planteurs.
Fin juin 2019, les pôles de compétitivité Végépolys et Céréales Vallée-Nutravita ont finalisé leur processus de fusion-absorption. Ensemble sous le nom de « Végépolys Valley », les deux pôles de compétitivité ambitionnent de devenir un « pôle mondial du végétal » Leur objectif : « fédérer les acteurs de l'ensemble de la chaîne de valeur du végétal ».
Alors que les marchés agricoles sont toujours plus volatils, la législation plus stricte et les pressions sociétales plus prégnantes, la plateforme de négoce en ligne Comparateuragricole.com a encouragé, lors de sa réunion de fin de campagne à Châteaudun en juin, les agriculteurs à « reprendre le contrôle de leurs exploitations » en vendant eux-mêmes leurs récoltes.
Les coopératives agricoles européennes demandent le soutien de l'UE afin de favoriser leur développement. Elles espèrent ainsi favoriser l'adoption, plus rapidement, de la bioéconomie dans les zones rurales d'Europe.