En 2019, Hervé Pelé a élevé les 18 veaux mâles de race Jersiaise nés sur son exploitation sous des vaches nourrices. Six d'entre eux ont permis d'élaborer des produits à base de viande de veau pour la vente directe, tandis que les douze autres poursuivent leur carrière en tant que b½ufs. Des pistes à étudier, permettant aux éleveurs de Jersiaises de valoriser leurs veaux mâles.
Malgré une concertation lancée en octobre pour revaloriser le prix payé aux éleveurs, la crise du broutard demeure aujourd'hui sans solution, regrette la FNB qui va désormais encourager les éleveurs à reprendre la main sur la commercialisation de leurs animaux pour contourner les opérateurs.
Partis de quelques litres de crème transformés entre la laiterie et leur cuisine, Dominique et Stéphanie envisagent la création d'un nouveau laboratoire de transformation sur leur exploitation laitière située à Aubermesnil-Beaumais en Seine-Maritime (76). La demande ne cesse de croître pour les produits fermiers vendus dans leur Cré « Meuh » rie à roulettes sur les marchés. Focus sur leur parcours et leurs projets.
Depuis plusieurs mois, en lien avec la crise sanitaire, les stocks de jeunes bovins et de broutards sont au plus haut, tirant les prix vers le bas. Pour soutenir les éleveurs, la Coordination rurale a demandé au ministre une aide à la commercialisation.
Si la crise sanitaire actuelle affecte de nombreux commerces et corps de métier, le confinement n'est pas synonyme de pertes pour tout le monde. Lancée depuis deux ans dans la transformation du lait produit sur l'exploitation de son conjoint en Normandie, Stéphanie Rivet a vu son activité se développer de façon exponentielle depuis le premier confinement.
De la même façon que les camions à glaces qui sillonnent les stations balnéaires, des ice trucks fermiers commencent à parcourir les villages ruraux français avec, à leur bord, des crèmes glacées au bon lait de vache, apportant un peu de fraîcheur appréciable en période de forte chaleur comme ces jours-ci, surtout quand la mer n'est pas à proximité...
Si en cette période de crise sanitaire, les consommateurs reviennent vers le local et la vente à la ferme, les producteurs laitiers fermiers encaissent de lourdes pertes économiques. Avec la fermeture des marchés et de la RHD, beaucoup ont dû réorganiser leur production mais ça ne suffit pas. L'ANPLF demande des comptes aux pouvoirs publics.
Sur les réseaux sociaux déjà, les éleveurs de bovins viande doutaient de l'intérêt de retenir leurs bêtes en ferme pour lutter contre la baisse des prix liée à la crise sanitaire et économique du coronavirus. L'appel de la Fédération nationale bovine (FNB) n'a pas plus convaincu les lecteurs de Web-agri, qui préféreraient se battre directement pour une meilleure rémunération et craignent que d'autres pays ne prennent le marché.
Face à la perte d'une part importante de leurs débouchés, les AOP laitières demandent au gouvernement des mesures d'urgence et incitent les Français à acheter des fromages sous signe de qualité.
Si la pandémie de coronavirus se répand également dans les commentaires postés par les lecteurs de Web-agri et de Terre-net, qui ont réagi en nombre aux différents articles portant sur ce sujet, tous ne sont pas d'accord quant aux impacts de cette crise sur l'élevage et l'agriculture en général. Certains pensent qu'elle va faire baisser les prix du lait, de la viande, des céréales et des oléoprotéagineux et d'autres, au contraire, qu'elle va les faire augmenter. Plusieurs estiment que la consommation va diminuer et quelques-uns qu'elle restera au même niveau.
Avec l'initiative « Né d'une seule ferme », André Bonnard, éleveur dans la Loire et bientôt ex-secrétaire général de la FNPL, propose aux éleveurs laitiers une formule clé en main pour transformer à la ferme du lait en yaourt, valorisé localement auprès du réseau Intermarché. Grâce à un conteneur intégrant tous les équipements d'une yaourterie, « Né d'une seule ferme » promet une valorisation de 550 ¤/1 000 l et un EBE annuel de 32 000 ¤.
L'initiateur du projet espère installer 50 yaourteries dans des exploitations d'ici fin 2020, et ambitionne, à terme, de prendre 5 % de part de marché sur le segment des yaourts, grâce à 2 000 yaourteries.
Tous les mardis à 5 heures du matin, les lumières du petit abattoir de Guillestre dans les Hautes-Alpes s'allument. Pourtant, il y a quelques mois, cet abattoir aurait pu rester plongé dans le noir sans la mobilisation des éleveurs du secteur et leur investissement dans le fonctionnement de la structure.
8Novembre
2019
Partages d'expériences2019-11-08
« Chez nous les Peuls, un repas n'est pas complet s'il ne se termine pas avec du lait » : pour encourager la production de « lait local » au Burkina Faso, Moktar Diallo, gérant d'une mini-laiterie à Ouagadougou, est venu chercher des idées dans les montagnes de l'Auvergne, en plein centre de la France.
12Mai
2019
Accord UE-Japon2019-05-12
Le ministre français de l'agriculture, Didier Guillaume, a salué dimanche, à l'occasion d'une visite au Japon, les effets positifs de l'accord commercial UE-Japon, en particulier sur les exportations de vin, tout en regrettant des lenteurs.
Biolait, le premier collecteur français de lait bio, a décidé de réviser sa stratégie de soutien financier aux conversions biologiques pour privilégier les « conversions simultanées » par rapport aux « conversions non simultanées ».