La Chine double ses importations de porc
La Chine devrait plus que doubler ses importations de porc cette année, en réponse à l'épidémie de peste porcine africaine qui a décimé son cheptel, a fait savoir jeudi le ministère du commerce.
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La Chine devrait plus que doubler ses importations de porc cette année, en réponse à l'épidémie de peste porcine africaine qui a décimé son cheptel, a fait savoir jeudi le ministère du commerce.
Insistance de Pékin pour abroger les tarifs douaniers, menace de Trump pour les augmenter : le conflit commercial entre les États-Unis et la Chine n'en finit plus d'ébranler les marchés.
Les prix du maïs et du blé cotés ont reculé ce vendredi 15 novembre 2019 à la Bourse de Chicago, les acteurs du marché s'interrogeant sur l'état des cultures et des récoltes. Ceux du soja ont légèrement progressé.
Alors que le marché envisageait il y a peu un apaisement du conflit sino-américain, les espoirs s'éloignent. Trump a menacé l'empire du milieu de la mise en place de tarifs douaniers supplémentaires.
Les abattoirs français vont se mettre au code QR pour donner des gages de qualité aux consommateurs chinois et pouvoir exporter dans ce pays de la viande de porc et de b½uf « haute-couture » française - qu'Emmanuel Macron a fait déguster à Xi Jinping lors de la récente foire de Shanghai.
L'Union européenne et la Chine ont signé mercredi un accord « historique » visant à protéger 100 indications géographiques (IGP), des produits allant du champagne français à la feta grecque, au prosciutto italien.
Emmanuel Macron a annoncé lundi à Shanghai que la France et la Chine allaient signer mercredi un accord sur les indications géographiques protégées (IGP), qui certifient l'origine des produits européens entrant sur le marché chinois.
Les cours du maïs sont impactés par une baisse de la demande internationale en alimentation animale. En cause : la peste porcine africaine qui ne cesse de se propager en Asie et de massacrer les troupeaux de porcs. Le gouvernement chinois a d'ailleurs annoncé lundi une diminution de 41 % du cheptel porcin en l'espace d'un an.
Alors que le conflit commercial qui oppose les États-Unis à la Chine dure depuis des mois, la rumeur vendredi de la signature très prochaine d'un accord de « phase 1 » a contribué à faire rebondir les cours du blé et du maïs.
L'ancien ministre de l'économie Arnaud Montebourg, reconverti dans le commerce du miel, demande d'interdire les importations chinoises de ce produit en réponse au « protectionnisme » commercial de Pékin.
Les Chinois ont contractualisé 600 kt de soja américain. L'information a apporté de l'optimisme sur les marchés et a soutenu les cours du soja. Le colza, sous pression face à la baisse du palme malaisien et des imports européens dynamiques, n'a pas pu en profiter.
Les cours du maïs, du blé et dans une plus grande ampleur du soja ont terminé en baisse vendredi à Chicago alors que s'éloignait la perspective d'un accord commercial imminent avec la Chine.
Le rendement en maïs est attendu en hausse aux États-Unis. La récolte serait donc plus importante que prévue, ce qui permettrait de compenser les baisses attendues pour les autres cultures. C'est le cas pour le blé notamment, dont la production pourrait être en repli dans l'Union européenne et en Russie.
Le conflit commercial entre les États-Unis et la Chine n'a pas seulement des effets sur le marché du soja. Il impacte également celui du maïs avec notamment un statu quo des cours de la céréale à Chicago.
Les cours du soja cotés à Chicago ont progressé lundi, profitant d'un accalmie sur le front de la guerre commerciale sino-américaine et d'un accord commercial « de principe » entre les Etats-Unis et le Japon. Le maïs a aussi avancé et le blé a reculé.