Alors que le marché du jeune bovin s'est allégé et que le surstock est quasiment résorbé, la Fédération nationale bovine dénonce des prix toujours inférieurs aux coûts de production et demande une nouvelle réunion de l'interprofession pour obtenir des explications à cette situation qui renforce les difficultés des éleveurs.
Face aux prix de la viande qui ne décollent pas et aux charges qui ne vont pas en diminuant, que faire ? Deux pistes sont à creuser : gagner en autonomie alimentaire et se diriger vers les circuits courts.
Les prix des vaches restent soutenus par une demande ferme en viande bovine française, liée aux restrictions imposées à la restauration hors domicile et au report de la consommation vers le commerce de détail, souligne l'Institut de l'élevage dans ses dernières tendances.
15Janvier
Abattoir mobile à la ferme2021-01-15
Le premier abattoir itinérant de bovins de France, imaginé par une éleveuse bourguignonne pour éviter aux animaux d'être transportés sur de longues distances, devrait être livré au printemps, annonce-t-elle jeudi.
En 2019, Hervé Pelé a élevé les 18 veaux mâles de race Jersiaise nés sur son exploitation sous des vaches nourrices. Six d'entre eux ont permis d'élaborer des produits à base de viande de veau pour la vente directe, tandis que les douze autres poursuivent leur carrière en tant que b½ufs. Des pistes à étudier, permettant aux éleveurs de Jersiaises de valoriser leurs veaux mâles.
Au vu de l'analyse, votre maïs fourrage est-il plutôt « fibres » ou « amidon » ? Son profil énergétique permettra de déterminer le niveau et le type de complémentation à apporter. Et ce, en vaches laitières comme en bovins viande.
Selon un sondage réalisé sur Web-agri en fin d'année, 2020 est plutôt une piquette qu'un grand cru pour les lecteurs ! La crise de la Covid-19 a eu un impact sur leur activité, déjà fragilisée par les prix bas du lait et de la viande. Alors que de leurs côtés, les laiteries et surtout les grandes surfaces s'en sont très bien sorties. Et ils craignent que 2021 ne soit pas meilleure...
Prix des jeunes bovins toujours très bas, cours des femelles dans une meilleure dynamique, déséquilibre du paysage de la demande, appétit croissant de la Chine : la filière française viande bovine, toujours en crise, n'a pas été épargnée par le séisme planétaire du coronavirus et des impacts économiques des mesures pour l'endiguer.
26Décembre
2020
Brexit2020-12-26
À part quelques beuglements, le silence règne sur l'exploitation de David Exwood, éleveur dans le sud-est de l'Angleterre. Ce calme apparent masque les vives tensions qui traversent le secteur agricole, de très près concerné par le grand chamboulement du Brexit.
Samuel et Élodie Gasse vendent chaque année 85 veaux limousins élevés sous la mère à des boucheries et restaurants de proximité. Cette production rémunère correctement les éleveurs tout en permettant aux artisans de bouche de proposer un bon rapport qualité-prix à leurs clients.
21Décembre
2020
Déforestation2020-12-21
Après l'engagement de la grande distribution française pour lutter contre la déforestation liée au soja, les entreprises du secteur de la viande doivent s'engager, demande lundi l'ONG Canopée, qui interpelle notamment le numéro un français de la volaille LDC.
Si les confinements ont eu des effets sur le marché de la viande bovine, notamment avec un ralentissement des échanges, les reports de la consommation liés aux restrictions sur la restauration hors domicile ont favorisé la demande en viande bovine française, ce qui a soutenu le cours des vaches.
Ce 8 décembre est célébrée la Journée mondiale du climat. Un sujet que les filières bovins lait et bovins viande ont pris à bras le corps depuis plusieurs années déjà avec un objectif de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre de 15 à 20 % à horizon 2025. Une ambition tout à fait atteignable selon Étienne Goumand et Josselin Andurant de l'Institut de l'élevage. En agissant sur la conduite de leurs troupeaux, sur l'efficience des intrants et sur le levier prairies, les éleveurs ont toutes les cartes en main pour améliorer à la fois leurs performances environnementales mais aussi technico-économiques.
Avec 16 hectares de mélange céréales/protéagineux et 120 ha de prairies comprenant des légumineuses, les associés du Gaec Les Rivages dans le sud de l'Anjou ont les ressources suffisantes pour réaliser la finition d'une cinquantaine de bovins tout au long de l'année, sans achat de correcteur azoté.
Après une quinzaine d'années de travail avec ses chiens, Dominique Goyon ne reviendrai pas en arrière. Pour l'éleveur bovin du Cantal, ils lui permettent d'assurer seul les manipulations, notamment au pâturage. L'éleveur a aussi voulu aller plus loin dans sa relation avec son troupeau en suivant une formation lui permettant de mieux comprendre le comportement de ses animaux.