Avez-vous bien suivi l'actualité agricole de la semaine ?

Pour accompagner le début de week-end, voilà le Terre-net Test hebdomadaire qui vous permet de rattraper l'actualité agricole de la semaine, ou de vérifier que vous n'avez rien manqué !
Tendre ou dur, meunier ou fourrager. tous les articles sur le blé.
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Au lieu de savoir pourquoi les cours du blé, maïs et colza s'envolent depuis le début de l'année 2021, les lecteurs de Terre-net préféreraient que cette hausse ait été prévue, qu'elle se prolonge et même que les prix augmentent encore.
La taxe à l'export russe sur le blé qui entrera en vigueur le 15 février prochain à 25 ¤/t, avant d'être doublée au 1er mars, provoque depuis le début de l'année une rapide flambée des cours du blé. Les prix français s'ajustent notamment à cette perte artificielle de la compétitivité russe. Le bilan hexagonal est en effet bien trop tendu pour se permettre de nouvelles parts de marché à l'international. Selon le dernier bilan FranceAgriMer, avec des exports à 13,4 Mt (au plus bas depuis 2016), le stock de fin de campagne chuterait tout de même de plus de 500 kt, à 2,5 Mt !
Si les prélèvements des reliquats d'azote sortie hiver se font principalement en février pour les cultures d'hiver, Aurea Agrosciences rappelle : « les réaliser dès janvier est tout à fait pertinent d'un point de vue agronomique et organisationnel ». En témoignent les photos de prélèvements partagés par les agriculteurs sur les réseaux sociaux.
Après la fixation lundi des taxes à l'export de blé russe, qui risque d'être prolongée au-delà de la campagne, l'Argentine pourrait instaurer un quota d'exportation pour la céréale. Une mesure que prendrait également l'Ukraine, mais pour le maïs.
Les préoccupations restent minimes en Europe, tandis que le climat s'est nettement amélioré en mer Noire. En Amérique du Sud, en revanche, les pluies sont encore insuffisantes.
Régulièrement citées comme source d'inquiétudes depuis plusieurs mois, les conditions climatiques se sont nettement améliorées en mer Noire. Des précipitations, majoritairement neigeuses, ont en effet touché la quasi-totalité de la Russie et de l'Ukraine ces deux dernières semaines. La vague de froid qui s'est abattue dans la région n'a ainsi pas causé de dégât notable et les conditions hydriques des sols sont désormais bien meilleures. Malgré un automne un peu sec, les cultures russes sont encore en plein potentiel et c'est davantage la sortie d'hiver qu'il faudra surveiller.
220-230 ¤/t pour le blé, 210-215 ¤/t pour le maïs et 430-435 ¤/t pour le colza : les cours des céréales et oléagineux s'envolent en ce début d'année 2021 ! Comment expliquer de telles hausses ? Éléments de réponse.
Un consortium composé d'Inrae, de l'Université de Wageningen (Pays-Bas), et de l'USDA (États-Unis), en collaboration avec Florimond-Desprez, a identifié et caractérisé un gène qui procure une résistance à de nombreuses souches de Zymoseptoria tritici, champignon responsable de la septoriose du blé. Leurs résultats, publiés le 19 janvier dans Nature Communications, ouvrent alors de nouvelles perspectives pour le développement de variétés de blé résistantes à cette maladie.
Selon l'International grain council (IGC), par rapport à ses estimations de novembre, la production mondiale de blé en 2020/21 augmenterait de 3 Mt, à 768 Mt. Celle de maïs, en revanche, chuterait de 13 Mt, à 1,133 Mt.
Les gelées qui ont touché le territoire depuis Noël ne doivent pas générer de craintes particulières dans l'immédiat. Néanmoins, l'endurcissement des céréales est actuellement partiel, et le redoux de ces derniers jours n'écarte pas définitivement les risques liés au gel pour cet hiver. Le point sur les mécanismes mis en place par les plantes pour résister au froid et leurs capacités de compensation.
En fin de compte, la taxe à l'export de blé en Russie ne sera pas de 45 mais de 50 ¤/t. Et elle sera augmentée dès le 1er mars et pas à partir du 15 comme annoncé précédemment.
Les cours du blé ont terminé en hausse vendredi, soutenus par la perspective de voir la Russie imposer une nouvelle taxe sur les exportations. Ceux du maïs et du soja ont reculé après avoir beaucoup grimpé dans la semaine.
Les cours du blé et du soja ont progressé jeudi, repartant de l'avant après s'être un peu repliés la veille. Le maïs a enregistré une troisième séance de hausse consécutive.
En début de semaine, la Russie annonçait vouloir accroître sa taxe à l'export de blé. C'est chose faite : 45 ¤/t au lieu de 25 ¤, du 15 mars à la fin de la campagne. En plus, elle pourrait l'étendre à l'orge et au maïs.