Agriculteur au nord de l'Allier, Fabien Paris fait le constat, il y a quelques années, d'être arrivé au bout du système. Déterminé à le faire évoluer, il se tourne alors vers l'agriculture de conservation des sols (ACS). Membre de la communauté AgroLeague depuis bientôt 4 ans, il note l'importance d'être accompagné techniquement dans cette transition et témoigne des différents changements mis en place sur son exploitation.
Les rongeurs peuvent représenter un réel problème pour les agriculteurs qui ont recours au semis direct. Pour y remédier, de plus en plus installent des perchoirs afin de favoriser la présence de rapaces et réduire ainsi la prolifération des ravageurs. Dans une vidéo publiée sur sa chaîne Youtube, David Forge nous explique la construction d'un perchoir fait maison.
Porté par la LPO, le programme "Des terres et de ailes" met en avant les initiatives en faveur des oiseaux au sein des exploitations agricoles. Pas moins de 480 agriculteurs y ont adhéré depuis son lancement en 2018. Une démarche qui démontre également le rôle de l'avifaune en tant qu'auxiliaire des cultures. Exemples dans le Loir-et-Cher et en Seine-Maritime.
Depuis 15 jours, des cultures de printemps de pois, lentilles et pois chiches présentant des jaunissements, crispations, disparition de pieds, sont signalées notamment dans l'est de la France. Une combinaison de stress est à l'origine de ces phénomènes, pouvant expliquer des différences d'intensité des symptômes observés selon les cultures et les secteurs. À l'inverse, les pois d'hiver et les féveroles sont moins impactés.
En production de semences de colza, les multiplicateurs font appel à des apiculteurs pour installer des ruches en bout de champ. Une obligation imposée par leurs établissements pour sécuriser le rendement et la qualité des futures graines. Les abeilles contribuent en effet pour 90 % à la pollinisation.
Dans une logique d'accueil de la biodiversité fonctionnelle sur son exploitation, Marc Lefevre a revu, depuis une dizaine d'années, l'aménagement de ses parcelles avec notamment l'implantation de haies. Il revient, en vidéo, sur les raisons de son choix et les critères à prendre en compte.
Carabes et syrphes sont les auxiliaires les plus étudiés en agriculture en raison de leur fort potentiel de régulation des ravageurs des grandes cultures. Des modèles prédictifs ont mis en évidence les facteurs qui favorisent leur abondance et leur activité.
Les abeilles sont-elles plus rentables que les produits phytosanitaires pour la culture du colza ? Face à une étude de l'Inra et du CNRS qui l'affirme, Terres Inovia souhaite donner son éclairage.
Premier oléagineux cultivé en France, le colza est actuellement en danger dans plusieurs régions. En cause : la montée en puissance des résistances aux pyréthrinoïdes pour différents ravageurs d'automne. Pour y faire face, combiner les leviers agronomiques apparaît essentiel.
Avec une cinquantaine de proies consommées chaque jour, voire plusieurs centaines pour les larves, les coccinelles sont des prédateurs redoutables en milieu agricole. Ces coléoptères sont particulièrement friands de pucerons.
Depuis le début du mois de mai, la présence de pucerons cendrés progresse dans les parcelles de colza du Sud-Ouest. Ces ravageurs peuvent provoquer des dégâts par avortement et échaudage. Terres Inovia recommande donc d'être vigilant.
Diminuer le recours aux produits phytosanitaires, Christian Schott y travaille depuis une trentaine d'années sur la ferme familiale, située à Schirrhein (Bas-Rhin). Pour lui, cela nécessite une réflexion globale du système d'exploitation et regroupe un ensemble de bonnes pratiques. Intégrant le réseau des fermes Dephy en 2011, l'agriculteur réalise de nombreux essais pour encore faire évoluer ses pratiques dans ce sens.
Koppert réédite son guide « Connaître et reconnaître », présentant la biologie des ravageurs des cultures et de leurs ennemis.
Les auxiliaires des cultures représentent un levier important dans la lutte contre les bioagresseurs. Certaines pratiques agricoles et un aménagement des parcelles peuvent contribuer à favoriser leur présence.
La présence du puceron vert du prunier est signalée, particulièrement dans le nord-ouest de la France, mais elle est variable et en lien avec une météo capricieuse et l'arrivée des auxiliaires.