![]() Presque un an après la publication du décret sur les OP, les premières organisations de producteurs sont agréées par le ministère de l'Agriculture. (© Terre-net Média) |
Cette décision, qui sera concrétisée dans les prochains jours par un arrêté du ministère de l’Agriculture au Journal officiel, concerne notamment l’Association des producteurs de lait bretons Lactalis (Aplbl), l'Association des producteurs de lait biologique Seine-et-Loire, le groupement des producteurs de lait livrant à l'usine Danone de Bailleul, l’OP Bongrain pour l’Est de la France, l’OP Rolland, l’OP Bel, ainsi que l’OP transversale France Milk Board Sud-Ouest.
Les OP vont pouvoir enfin négocier au nom des producteurs
L’incompréhension et l’exaspération des représentants d’OP qu’avait suscitées l’annulation de la Commission nationale technique du 24 octobre 2012 a laissé la place à la satisfaction et au soulagement.
« Ça a été compliqué, explique Frank Guehennec, de l’Aplbl, mais maintenant, nous allons rentrer dans le vif du sujet. » Pour l’organisation des producteurs bretons livrant à Lactalis, le vif du sujet sera de négocier l’application de la clause de sauvegarde, déclenchée par le groupe laitier à l’automne.
« Quand on voit que Lactalis, en suivant Sodiaal, a décidé de décrocher le prix du lait de 5 €/1.000 litres, il est temps que les producteurs, représentés par l’OP, se fassent entendre. »
Pour l’éleveur, la clause de sauvegarde que les producteurs Lactalis ont signé n’aurait pas dû engendrer une baisse de 5 €/1.000 l, mais de seulement 3 €/1.000 l. « Il s’agit aussi d’ouvrir la négociation sur les volumes. »