Qui voudrait quitter la Franche-Comté, avec ses collines dominées par les montagnes du Jura, ses maisons aux hautes façades recouvertes de planches de bois et ses prairies où pâturent des vaches montbéliardes, également typiques de cette région comme le comté fabriqué avec leur lait ? Pas Jean-Baptiste en tout cas. Il veut rester ici, dans la ferme familiale. Son installation, en Gaec avec son père et son frère, était programmée depuis longtemps et leurs rôles respectifs bien définis.
Jean-Baptiste se chargera, en particulier, de la valorisation de la production et veillera au bon fonctionnement de la filière. La suite logique : il s'implique dans la fruitière qui transforme le lait de l'exploitation en comté. « Il faut savoir maîtriser la filière, ne pas penser qu'aux volumes, insiste-t-il. La passion est importante mais ne doit pas prendre le pas sur les aspects économiques. » Si la coopérative est « performante », il faut aussi veiller à « préserver le côté artisanal, gage d'authenticité »...
- Travailler avec son frère est une chance.
- Le bien-être animal est au cœur de nos élevages.
- S’installer dans un contexte de ruralité positive pour faire un produit d’exception est un vrai bonheur.
- Lorsque l’on a un produit d’exception, il faut le protéger, savoir conserver les fondamentaux, garder l’authenticité, préserver la filière.
- Il faut lutter contre la volonté de certains à vouloir gagner de l’argent très vite car cela risque de mettre la filière en danger.
- Il faut savoir prendre des responsabilités pour défendre son métier.

(© Editions France Agricole)
Retrouvez le témoignage complet de Jean-Baptiste dans le livre de Sylvie et Christophe Dequidt, Le tour de France des jeunes talents de l'agriculture, paru aux Éditions France Agricole.
est « performante », il faut aussi veiller à « préserver le côté artisanal, gage d'authenticité »...